Les opérations menées par les cinq commissions de contrôle relevant de la Division des Affaires Economiques et de la Coordination de la wilaya de la région de Marrakech-Safi, dans plusieurs points de vente en gros et en détail, ont permis de relever un approvisionnement suffisant des marchés locaux en denrées alimentaires, à même de couvrir plus de 3 mois de consommation.
Dans ce sillage, le chef de la Division des Affaires économiques et de la Coordination de la Wilaya, Maâti Alga, a indiqué que malgré l'instauration de l'état d’urgence sanitaire, en tant que mesure proactive pour enrayer la propagation du nouveau coronavirus (Covid-19), les chaînes de production continuent de fonctionner, précisant que des centaines de camions arrivent, quotidiennement, à Marrakech avec à bord diverses marchandises et produits de première nécessité.
Dans une déclaration à la MAP, M. Alga a ajouté que les commissions de contrôle de l’état d’approvisionnement des marchés n’ont enregistré aucun manque parmi les produits les plus consommés par les citoyens (légumes, fruits, viandes, légumineuse, gaz, …).
Le responsable a aussi souligné que les services compétents veillent au suivi de l’opération d’approvisionnement continu des marchés en produits de base, notant que cette situation "confortable" est le fruit de la politique sage menée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Les cinq commissions chargées du contrôle au niveau de la préfecture de Marrakech ont intensifié leurs opérations, en mars dernier, afin de veiller au suivi de l’état d’approvisionnement et au contrôle des prix des produits de première nécessité sur les marchés locaux, pour éviter toute hausse ou monopole en raison de la conjoncture que traverse le Maroc à cause de la propagation du Covid-19.
Plus de 60 infractions en matière des prix et de la qualité des produits alimentaires ont été ainsi enregistrées par ces commissions durant le mois précédent, concernant notamment l'augmentation injustifiée et le non-affichage des prix, le non-respect des normes de qualité et d'hygiène, ainsi que la hausse illégale des tarifs des taxis et des prix des produits hydro-alcooliques utilisés pour la stérilisation et la désinfection.