La DGAPR a précisé, mercredi dans un communiqué, que tous les détenus souffrant de maladies graves ou nécessitant un suivi médical ont reçu un formulaire de contact et une ordonnance leur permettant de poursuivre leurs soins médicaux une fois sortis de prison, ainsi que les documents nécessaires pour le suivi de leurs maladies (copies d'analyses biologiques et radiologiques et des rapports médicaux, etc), et des médicaments, en fonction de leur disponibilité et de la nature des cas, pour une durée d’au moins un mois.
Il s'agit, entre autres, des médicaments antituberculeux (un mois de traitement avec la possibilité de contacter un centre de traitement des maladies respiratoires pour accéder aux soins), mais également des médicaments antirétroviraux destinés à lutter contre le VIH (tous les médicaments nécessaires au traitement sont fournis), ainsi que les médicaments cancérigènes (dont seront fournis les médicaments déjà obtenus).
Il est aussi question d'offrir une dose de 48 heures de méthadone, avec la possibilité de contacter les centres d'addictologie pour garantir la continuité du traitement, et restituer les doses non utilisées.
Concernant les soins psychiatriques, les détenus disposent de médicaments couvrant une semaine, avec une ordonnance valable pour quinze jours de traitement, à compter du jour de sa mise en liberté.