M. Stoltenberg, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse "virtuelle" à la veille d'une réunion par téléconférence des ministres des pays alliés consacrée aux conséquences de la pandémie du Covid-19, a souligné l’impératif pour les pays membres de "constituer des stocks" nationaux de produits et de matériel médical, en encourageant la production locale pour éviter d'être "trop dépendants" vis-à-vis de l'extérieur, sans citer explicitement la Chine.
"Nous devons tirer les enseignements de cette crise et mieux préparer la prochaine", a-t-il insisté tout en reconnaissant que la crise actuelle "va avoir des conséquences économiques".
"La croissance est touchée et les dépenses publiques également", a-t-il dit.
Le SG de l’OTAN a estimé, en revanche, qu’"il est trop tôt" pour dire si la crise aura un impact sur l’engagement des Etats membre consistant à consacrer 2% de leur Produit intérieur brut (PIB) à leurs dépenses de défense à l'échéance 2024.
A ce jour, moins d'une dizaine de pays sont parvenus à atteindre cet objectif.