Né d'un partenariat entre le département de la pêche maritime du ministère de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, l’Agence nationale pour le développement de l’aquaculture (ANDA), l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), ainsi que les ambassades de Norvège et des Pays-Bas au Maroc, ce projet vise à répondre à une demande croissante d’assistance technique de la part des opérateurs aquacoles et à développer une main d’œuvre qualifiée pour la conduite des élevages prévus au large de l’Atlantique et de la Méditerranée, indique-t-on dans un communiqué conjoint.
La contribution financière de la Norvège s’élève à 1,65 million de dollars et celle des Pays-Bas s’élève à 0,85 million, précise la même source, notant qu’en raison des mesures restrictives en matière de déplacement adoptées par le Royaume dans le cadre de la lutte contre la propagation du virus Covid-19, les différents partenaires impliqués dans ce projet ont procédé à son lancement par visioconférence.
À terme, cette initiative prévoit l’installation d’une station de démonstration/formation pour la production de poissons et la conchyliculture au large de Sidi Ifni à travers un partenariat public-privé, relève le communiqué, soulignant que cette station servira de base pratique pour la formation de formateurs, ouvriers spécialisés et ouvriers qualifiés dans tous les métiers de l’aquaculture et sera conjuguée à des formations théoriques dans le centre de qualification professionnelle maritime (CQPM) de Sidi Ifni.
Le projet prévoit également le développement de modules de formation pour les techniciens spécialisés, le développement de l’expertise marocaine dans le domaine de l’aquaculture à travers la mise en réseaux des acteurs privés marocains avec leurs homologues internationaux et la mise en relation entre les institutions de formation/recherche marocaines avec d’autres à l’étranger. s’inscrivant également dans une perspective de soutien au développement du secteur aquacole en hautes eaux et de promotion de l’emploi, notamment des jeunes et ainsi de frein à la migration, le projet s’appuiera sur l’expertise reconnue des partenaires pour atteindre ses résultats.
Et de rappeler que ledit projet s’inscrit dans la continuité des efforts mis en œuvre par le Maroc dans les secteurs de la pêche et de l’aquaculture et s’attache en cohérence à la stratégie Halieutis adoptée par le Royaume en 2009 pour le développement de la pêche et de l’aquaculture et, qui sous-tend la réalisation de l’Objectif de Développement Durable (ODD) n°2 pour l’élimination de la faim et l’amélioration de la sécurité alimentaire et de la nutrition et de l’Objectif de Développement Durable (ODD) n°14 pour l’utilisation durable des écosystèmes marins.