“Les propos de certaines parties suspectes au sujet de l’entrée en grève de la faim de ces détenus sont dénués de tout fondement, car ces parties, qui prétendent être des défenseurs des droits et des intérêts de cette catégorie de détenus, ont pris l’habitude de disséminer une collection de mensonges et d’allégations afin de porter préjudice à l’administration pénitentiaire et de la réinsertion”, a indiqué l’administration de la prison dans une mise au point publiée vendredi.
“Le 29 avril 2020, 12 détenus de cet établissement dans le cadre d’affaires d’extrémisme et de terrorisme ont semé le chaos et jeté leurs repas dans le couloir du quartier, exigeant de bénéficier de privilèges indus, tels que le maintien des portes des cellules ouvertes toute la journée, l’augmentation de la durée de la promenade et de l’utilisation du téléphone et l’accès à la boutique de l’établissement sans se soumettre au programme d’achats spécifié par l’administration”, a ajouté la même source.
Après avoir pris les mesures disciplinaires appropriées à leur encontre, plusieurs d’entre eux ont présenté leurs excuses à la direction de l’établissement et se sont engagés à ne pas répéter ces comportements irresponsables qui portent atteinte à la sécurité de l’institution, ce qui a incité l’administration à lever ces sanctions disciplinaires”, conclut le communiqué.