Cette quantité a profité à quelque 11.834 éleveurs des 21 communes territoriales de la provinces de Boulemane, précise la DRA, ajoutant qu’une dotation de 180.000 quintaux a été réservée aux neuf provinces et préfectures de la région Fès-Meknès, dont 50.000 qx à Boulemane. Cette province compte quelque 1.050.000 têtes d’ovins et caprins.
Cette opération, qui se poursuivra durant les mois de mai et juin, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme spécifique d’appui à l’alimentation du cheptel, lancé par le ministère de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts.
Il s’agit de fournir de l'orge aux éleveurs à un prix fixe de 200 dirhams par quintal pour sauver le bétail et réduire les répercussions négatives liées à la détérioration des pâturages en raison de la sécheresse.
Le ministère de l’agriculture avait annoncé la mise en place d'un programme de sauvegarde ciblé, qui consiste en la distribution de 2,5 millions de quintaux d’orge subventionnée pour le prochain trimestre, au profit des éleveurs des zones affectées par le déficit des pluies, et ce à partir du 27 mars.
L’orge est mise à la disposition des éleveurs pour un prix fixe de deux dirhams le kilogramme, tandis que l’Etat prend en charge la différence avec le prix du marché. Le programme comprend également la prise en charge du transport depuis les centres de vente de l’orge aux chefs-lieux des communes enclavées et d’accès difficile dans les provinces concernées.
Ainsi, en application de la circulaire conjointe des ministères de l'agriculture et de l'Intérieur, des comités régionaux et locaux, composés des autorités et des représentants des services décentralisés du département de l’agriculture et de la chambre régionale d'agriculture, ont été mis sur pied pour garantir la mise en œuvre et le suivi de l'exécution de cette opération.
Ces comités ont également veillé à l’élaboration des listes des bénéficiaires et à la fixation des quantités d’orge attribuées à chaque éleveur selon des critères préétablis en se basant sur l’effectif du cheptel de chaque agriculteur.