Ce nouveau financement fait suite aux appels "toujours plus nombreux" lancés par les organisations humanitaires, y compris l'appel global des Nations unies, a précisé la Commission dans un communiqué.
"La pandémie de coronavirus est en train de provoquer une crise humanitaire d'une ampleur démesurée dans certains des pays les plus fragiles du monde. Elle menace la sécurité alimentaire dans des pays dotés de systèmes de santé publique déjà peu performants avant l'apparition de cette nouvelle crise", a relevé le commissaire européen chargé de la gestion des crises, Janez Lenarčič, cité dans le communiqué.
Dans ce contexte, il a souligné l’impératif de "prendre des mesures dès à présent pour ne laisser aucune zone du monde sans protection".
"Il s'agit de notre intérêt commun. Il est en outre essentiel que les acteurs humanitaires puissent continuer à bénéficier d'un accès sans entrave pour sauver des vies", a conclu le responsable européen.
Selon l’exécutif européen, le nouveau financement de l’UE permettra d'aider les personnes vulnérables confrontées à des crises humanitaires majeures, notamment dans la région du Sahel et du lac Tchad, en République centrafricaine, dans la région des Grands Lacs africains, en Afrique orientale, en Syrie, au Yémen, en Palestine et au Venezuela ainsi que dans la communauté Rohingya. Il donnera accès aux services de santé, aux équipements de protection, à l'eau et à l'assainissement.