Au cours des dernières 24 heures, 20.803 nouvelles infections et 1.001 décès ont été recensés, portant le Brésil à la deuxième place des pays avec le plus de cas confirmés, derrière les États-Unis (1,5 million d'infections).
Le pays de plus de 210 millions d’habitants continue d’enregistrer des bilans quotidiens de décès de plus de 1.000 morts après le record de jeudi (1.188 décès), confirmant la tendance haussière de la pandémie, dont le pic est prévu pour juillet.
Par ailleurs, le nombre de guérisons s’est élevé à 135.430 (40,9% du total des cas), après la rémission de 9.470 personnes entre jeudi et vendredi.
L’État le plus touché jusqu'à présent est Sao Paulo, une région où vivent 46 millions de personnes et qui a enregistré 76.871 cas et 5.773 décès (30% des décès à travers le pays).
En deuxième place se trouve Rio de Janeiro (3.657 décès), dont le capital enregistre un taux de mortalité par Covid-19 de 12,7%, presque le double de la moyenne nationale (6,5%), selon l'Institut brésilien de géographie et de statistique (IBGE).
Bien que la majorité des cas soient concentrés à Sao Paulo et Rio de Janeiro, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a exprimé dans la journée sa préoccupation face à la situation dans la vaste région amazonienne du pays (nord), dont l'infrastructure hospitalière est surutilisée, ainsi qu’à Pernambuco (nord-est).
L'aggravation de la crise au Brésil a fait de l'Amérique du Sud "le nouvel épicentre mondial de la pandémie", a déclaré le directeur du Programme d'urgence de l'OMS, Mike Ryan.
Le Brésil a approuvé, il y a deux jours, l'utilisation de la chloroquine et de l'hydroxychloroquine pour le traitement des patients présentant des symptômes bénins, un protocole qui a été proposé par le ministre intérimaire de la Santé, Eduardo Pazuello.