"La qualité de l'air a enregistré une amélioration notable durant la quarantaine générale, avec une baisse de plus de 40% de concentration des polluants atmosphériques", a précisé un rapport de l’INM.
L’institut a fait savoir que la concentration du dioxyde d'azote (NO2), du dioxyde de souffre (SO2) et du monoxyde de carbone produit principalement par les véhicules et les activités industrielles a connu, durant les mois de mars et avril, une baisse de 40% dans la plupart des régions, notamment le nord et le centre et ce, par rapport à la même période de 2019.
Les analyses de l'INM ont également démontré une légère baisse de 10% de la concentration de l'ozone (O3) dans le sud et le nord-ouest du pays contre une hausse de 20% de ce polluant dans le centre-ouest.
Cette hausse remarquable de la concentration d'ozone est due au phénomène de combustion qui survient avec l'augmentation des températures, explique l'organisme tunisien, qui a appuyé ses analyses sur les images satellites de l'Agence spatiale européenne.
D'après la même source, l'amélioration de la qualité de l'air ne devrait pas durer en raison de la levée progressive du confinement sanitaire général.
Dans sa contribution prévue, déterminée au niveau national (CDN), la Tunisie s'est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre dans tous les secteurs de manière à baisser son intensité carbone de 41% en 2030, par rapport à l'année de base 2010.
L'effort d'atténuation proviendra plus particulièrement du secteur de l'énergie qui représente à lui seul 75% des réductions des émissions. Il est prévu que ce secteur de l'énergie réduise son intensité carbone en 2030 de 46% par rapport à 2010.