Réagissant, dans une mise au point, à ce qui a été publié sur certains sites électroniques et attribué à un communiqué "d'une association prétendant prendre la défense des détenus dans des affaires d'extrémisme et de terrorisme" concernant le transfert du détenu (H.M), la DGAPR souligne que ce dernier a été trouvé, le 08 août 2017, en possession de deux cartes SIM et d'une carte mémoire, alors qu'il faisait l’objet d'une fouille routinière de la part des fonctionnaires de la prison Ain Sebaa 1, ajoutant qu'à la date du 26 février 2018, un téléphone portable doté d'une caméra a été trouvé dans sa chambre, suite à une fouille effectuée par une commission centrale.
Un smartphone a été saisi en possession du détenu (H.M) à la date du 09 avril 2019, poursuit la même source, relevant qu'une décision de le transférer à la prison Moul El Bergui a été prise à son encontre, avant qu'il ne demande par la suite d'être renvoyé à la prison locale Ain Sebaa 1, à laquelle il a été transféré à nouveau le 27 juin 2019, tout en s'engageant à ne pas répéter ces infractions et à se conformer aux lois en vigueur.
Deux téléphones portables, dont l'un est un smartphone et l'autre, normal de petite taille, ont également été saisis à la date du 30 avril 2020, en plus d'un chargeur électrique, d'une clé USB et d'un outil tranchant fabriqué à la main, et ce après que ledit prisonnier a été soumis à une fouille routinière par les fonctionnaires, souligne la DGAPR.
Ensuite, une mesure disciplinaire de le transférer à la prison centrale Moul El Bergui à Safi a été prise à son encontre après l'avoir présenté devant le conseil disciplinaire, poursuit le communiqué.
"Sur la base de ce qui a été précédemment clarifié et contrairement aux allégations publiées concernant les conditions de détention du prisonnier en question, son transfert à la prison centrale Moul El Bergui à Safi est intervenue après des infractions répétées de sa part", conclut la DGAPR.