Dans son discours, le Souverain a tenu à saluer le grand esprit de solidarité des Marocains tant sur le plan individuel que collectif ainsi que les initiatives fort louables des acteurs de la société civile, les invitant à continuer à adhérer énergiquement aux efforts déployés pour enrayer la pandémie du Covid19 et limiter ses répercussions socio-économiques, a souligné M. Bouayad dans une déclaration à la MAP.
Le doyen de la faculté de droit de Meknès a mis l'accent sur l'importance des mesures annoncées par le Souverain pour faire face à cette situation notamment, l'injection de 120 MMDH dans l'économie nationale à travers la création d'un fonds d'investissement stratégique et avec un contrat national pour relever les défis imposés par cette crise, ainsi que la création d'une agence nationale de la gestion stratégique ayant pour but la mise en place d'une justice sociale.
Il n'a pas manqué de préciser que le montant qui sera alloué à ce fonds, est l’équivalent de 11% du PIB, un taux qui inscrira le Maroc parmi les pays les plus audacieux en matière de politique de relance économique post-crise.
Il s'agit aussi, poursuit cet universitaire, du lancement au cours des cinq prochaines années, du processus de généralisation de la couverture sociale au profit de l'ensemble des Marocains, lequel projet sera déployé à partir de janvier 2021 et portera sur la généralisation de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) et des allocations familiales pour toucher ensuite les autres couvertures sociales: la retraite et l’indemnité pour perte d’emploi.
Pour pallier aux dysfonctionnements structurels des établissements et entreprises publics et rehausser leur efficience économique et sociale, SM le Roi a appelé à la création d’une Agence Nationale dont la mission consistera à assurer la gestion stratégique des participations de l’Etat et à suivre la performance des établissements publics, a fait savoir M. Bouayad.
Le Souverain a rappelé, par ailleurs, les circonstances difficiles que traverse le pays comme le reste du monde à cause de la prolifération de la pandémie du Covid-19, tout en soulignant que les mesures adoptées étaient "dures" mais dictées par la nécessité de protection des citoyens et le fait d’agir dans l’intérêt de la Nation, a conclu le doyen de la faculté de droit de Meknès.