"Nos liens étroits ne sont guère surprenants. Le Maroc et les États-Unis sont les plus vieux amis", a indiqué M. Pompeo dans une intervention à l’occasion de la signature en visioconférence de cet accord lors d'une cérémonie co-présidée avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita.
Le chef de la diplomatie américaine a ajouté que "cet accord, ainsi que le nouveau consulat que nous commencerons à construire à Casablanca plus tard cette année, illustrent l’importance attachée par nos deux nations à la sécurité et au moral de nos équipes et leurs familles".
"Le personnel consulaire de nos pays mérite les mêmes privilèges et protections que le personnel de nos ambassades", s’est-il félicité.
Rappelant que le Royaume a été la "première nation à nous reconnaître en décembre 1777", M. Pompeo a indiqué que la plus ancienne propriété diplomatique des Etats-Unis, la Légation américaine à Tanger, fête l’année prochaine ses 200 ans. "C'est notre seul monument national historique qui se trouve à l'extérieur des États-Unis", a-t-il dit.
Le chef de la diplomatique américaine a tenu, à cette occasion, à saluer l’amélioration constante des relations maroco-américaines, notant que les deux pays ont élargi ces dernières années le partenariat stratégique à travers l’Accord de libre échange, renforcé la coopération sécuritaire, et intensifié les efforts conjoints pour la promotion de la tolérance et les libertés religieuses.
"Aujourd'hui, nos pays ajoutent un nouveau chapitre dans nos livres d'histoire diplomatique", s'est-il félicité.
Le secrétaire d’Etat a, par ailleurs, tenu à remercier les autorités marocaines pour avoir facilité le rapatriement de 2.700 ressortissants américains via 16 vols depuis le début de la pandémie de coronavirus.
"Nous sommes reconnaissants à nos amis marocains dans cette noble mission", a-t-il indiqué.
L'accord entre Rabat et Washignton relatif à la consolidation des privilèges et de l'immunité diplomatiques a été paraphé par David Fischer, ambassadeur des Etats-Unis à Rabat et M. Anas Khales, ambassadeur, directeur du protocole au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger. Les dispositions de cet accord prévoient que chacune des parties accorde aux fonctionnaires consulaires de l’autre partie, ainsi qu’à leurs familles, les privilèges et l’immunité prévues dans les articles 29 à 36 de la Convention de Vienne concernant les relations diplomatiques.