Les services de la sûreté nationale avaient réagi avec sérieux et célérité à une vidéo relayée sur des applications de messagerie instantanée montrant un Subsaharien ligoté des mains et des pieds et qui subissait une cautérisation et une agression volontaire avec une matière plastique en feu, indique un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), ajoutant que les enquêtes et investigations techniques et de terrain menées à ce sujet ont permis d'identifier la victime ainsi qu'un autre individu ayant également été enlevé par les mis en cause.
Quatre individus, âgé entre 20 et 46 ans, soupçonnés d'avoir perpétrés ces actes criminels ont par la suite été interpellés, précise la même source.
Selon les premiers éléments de l'enquête, les quatre mis en cause ont enlevé et séquestré les deux victimes dans le cadre d'un règlement de comptes entre deux réseaux criminels suite à l'échec, le 5 août dernier, d'une opération d'immigration clandestine vers les îles Canaries, où les deux victimes avaient joué le rôle d'intermédiaires pour attirer les candidats à l'immigration.
Les six suspects, dont les deux victimes, ont été placées en garde à vue à la disposition de l'enquête préliminaire menée sous la supervision du parquet compétent en vue d'élucider les circonstances de cette affaire et de déterminer les ramifications et liens présumés de ce réseau criminel, conclut la DGSN.