Au-delà de l'agence de presse, la MAP, dans le cadre de son plan stratégique, est "présente sur tous les créneaux de l’information, sur toutes les périodicités et sur tous les vecteurs", se felicite M. Hachimi Idrissi dans un éditorial publié sur le site www.map.ma et intitulé "Naissance d'un pôle public d’information".
Une radio et une télévision d’information en continu, RIM et M24, deux quotidiens en français et arabe, Maroc Le Jour et Al Yaoum Al Maghribi, des magazines mensuels, BAB, une vingtaine de sites d'information, douze sites d’informations régionales etc, énumère le DG de la MAP.
A cela s'ajoute une activité d'édition constituée notamment en la publication annuelle de l’Album de la MAP, Nouvelles du Maroc et Maroc factuel en quatre langues, et d’autres publications ponctuelles.
"L'on voit avec la densité et la diversité des produits que la MAP met en avant au service de l’information publique, et dans le sillage de la nouvelle loi organisant l'agence, que le pôle public d’information est un atout alors que le secteur des médias, en général, subit des mutations difficiles et des remises en question décisives", poursuit M. Hachimi Idrissi.
Jamais le service public de l’information, en réallouant mieux ses ressources, n’a été aussi présent, aussi diversifié et aussi pertinent dans ses interventions, se réjouit-il.
Tout cela est dû à la qualité de la vision stratégique de la MAP, à l’engagement de ses cadres dirigeants, aux compétences pointues qu’elle déploie et à la mobilisation générale d’un personnel rigoureux et professionnel, explique le DG de la MAP.
M. Hachimi Idrissi fait observer que le monde des médias et de l'information vit, mondialement, des troubles qui touchent son éthique, son mode production de l’information, son modèle économique, la définition de ses cibles, l'identification de ses partenaires, la formation de ses personnels etc. "Les défis sont nombreux et les solutions rares ou douloureuses", constate-t-il.
Dans cette configuration difficile le pôle public de l'information marocain est un "socle stable" autour duquel des restructurations peuvent être opérées, des projets développés, des réformes entreprises et des mises à niveau envisagées, conclut M. Hachimi Idrissi.