"Les actes de banditisme, le blocage de la circulation dans le poste-frontière d’El Guerguarat et le harcèlement des observateurs de la Minurso violent gravement les résolutions 2414 et 2440 du Conseil de sécurité de l’ONU (…) Ces agissements déstabilisateurs menés par le polisario et ses milices risquent également de compromettre les efforts de la communauté internationale visant à trouver une solution politique et négociée de ce différend", a souligné l’expert rwandais dans une déclaration à la MAP.
Pour M. Muyombano, professeur des relations internationales dans de nombreuses universités prestigieuses au Rwanda, au Kenya, en Ouganda et en RD Congo, les récentes provocations du polisario sont également une "violation flagrante de la résolution 2548 du Conseil de sécurité".
Cette situation a conduit nécessairement le Maroc à agir pour rétablir le statu quo et libérer la circulation civile et commerciale dans cette zone reliant le Maroc à la Mauritanie, a-t-il fait observer, relevant dans ce sens que "l’opération du Maroc était donc en conformité total avec l’accord du cessez-le-feu et dans le cadre du respect de la légalité internationale".
L'universitaire a rappelé que l’obstruction provoquée par les milices séparatistes à El Guerguarat avait causé le blocage d’environ 200 conducteurs routiers pendant trois semaines tout en paralysant la liberté de circulation, notant qu’il ne s’agit pas du premier incident provoqué par les séparatistes dans cette zone stratégique.