Dans un article publié sur le site d'information chilien El Periodesta, M. Rojas Marín a noté que cette décision est fondée sur nombre de facteurs historiques et sociaux, qui contribueront à servir la paix et la stabilité au Moyen-Orient.
Et de rappeler que les relations entre le Maroc et Israël ne sont pas nouvelles et qu'un grand nombre de juifs d’origine marocaine vivent en Israël "constituant un pont permanent entre les deux pays", faisant observer que ce rapprochement n'affectera en rien l'engagement ferme du Royaume dans la défense de la cause palestinienne.
Dans ce sillage, l'ancien ministre est revenu sur l'entretien téléphonique entre Sa Majesté le Roi Mohammed VI et Mahmoud Abbas Abou Mazen, président de l’Autorité Nationale Palestinienne, au cours duquel le Souverain a réitéré le soutien du Royaume à la cause palestinienne et assuré de la mise de ce rapprochement entre le Royaume et Israël au service de la paix au Moyen-Orient.
Pour lui, le Maroc place toujours la question palestinienne au rang de celle du Sahara marocain, notant que SM le Roi a affirmé que la consécration de la marocanité du Sahara "ne se fera jamais au détriment de la lutte du peuple palestinien pour obtenir ses droits légitimes".
D'autre part, l'universitaire chilien a noté que la décision américaine de reconnaître la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara est de nature à consolider la paix et la coopération dans une région qui a besoin de stabilité et de dialogue en faveur du développement, mettant en avant les relations séculaires entre Washington et Rabat.
La décision américaine constitue également une reconnaissance à l’égard des efforts des Marocains qui "ont organisé il y a 45 ans la Marche verte vers les provinces du sud du Maroc dans une affirmation juste de la souveraineté et de la lutte pacifique pour récupérer cette partie du pays", a affirmé M. Rojas Marín, soulignant le soutien international croissant à l'intégrité territoriale du Royaume.