"Face à l’effritement de ses soutiens internationaux, le mouvement séparatiste du polisario soutenu par Alger se retrouve dans une situation très embarrassante. Les observateurs avisés du dossier du Sahara sont unanimes en ce qui concerne l’effondrement de la thèse des séparatistes de Tindouf", a souligné ce chercheur et fin connaisseur du Maghreb dans une déclaration à la MAP.
Le front séparatiste, a-t-il poursuivi, n’a cessé d'accumuler, ces derniers temps, des échecs sur tous les niveaux, comme en témoigne notamment la décision prise par Joachim Schuster, président d’un intergroupe, principal soutien du "polisario" au sein du Parlement européen qui rassemble certains eurodéputés issus notamment de la gauche, en signe de protestation contre la violation du cessez-le-feu par les séparatistes et le blocage du poste frontalier d’El Guerguarat reliant le Maroc à la Mauritanie.
M. Gakwaya, par ailleurs membre de la Plateforme internationale de défense et de soutien au Sahara marocain, a fait observer que la propagande mensongère du "polisario" en Europe, qui ciblait notamment les eurodéputés issus des partis de gauche, vise à susciter leur sympathie afin d’attirer une assistance européenne plus importante. Selon lui, "l’objectif du polisario est de détourner, encore une fois, l’aide internationale destinée aux séquestrés de Tindouf, y compris celle accordée par l’UE".
Aux yeux de ce chercheur et analyste rwandais, l’isolement du "polisario" s’est accentué davantage avec l’ouverture d’une vingtaine de représentations consulaires à Dakhla et à Laayoune ainsi qu’avec le retrait, ces deux dernières années, de la reconnaissance de la pseudo "rasd" par plusieurs pays africains et latino-américains.
S’ajoute à cela la reconnaissance par Washington de la marocanité du Sahara, et l’ouverture annoncée d’un Consulat général des Etats Unis à Dakhla qui encourageront, sans doute, d’autres pays européens, africains et arabes à poursuivre dans la même direction en reconnaissant la souveraineté pleine et entière du Maroc sur ses provinces du Sud et en soutenant l’initiative marocaine d’autonomie comme unique base sérieuse et crédible à même de mettre fin à ce différend régional, hérité de la période de la guerre froide, a-t-il noté, rappelant que plus de 80% des pays qui soutenaient le "polisario" lui ont retiré leur reconnaissance.
Par ailleurs, il a relevé que l’isolement croissant des séparatistes a entraîné une colère et un mécontentement au sein des réfugiés séquestrés des camps de Tindouf, en territoire algérien.
"L’isolement diplomatique dans lequel se trouve plongé le polisario aujourd’hui ainsi que la crise politique, économique et sociale à laquelle fait face l’Algérie, son principal soutien, devraient, selon mon opinion, conduire à une résolution définitive de ce conflit régional", a-t-il conclu.