Ces développements représentent une “avancée majeure qui devrait effectivement conduire à résoudre cette question qui a perduré”, souligne M. Grine dans un article publié par le journal électronique libanais “Al Sharq”.
Le diplomate a soutenu que “les souffrances de la population sahraouie séquestrée dans les camps de Tindouf continuent pendant plus de quatre décennies, pour des visées expansionnistes qui ont trouvé dans le contexte de la guerre froide un terreau fertile pour leur épanouissement”.
Le reconnaissance par les Etats-Unis d’Amérique de la souveraineté du Royaume du Maroc sur l’ensemble du Sahara marocain, qui a fait l’objet d’un décret présidentiel publié dans le Registre Féderal américain, constitue un soutien explicite à la position marocaine et un tournant majeur pour cette question, couronnant ainsi des concertations qui ont duré deux ans et demi entre Sa Majesté le Roi Mohammed VI et l’Administration américaine sur cette question, estime-t-il.
L’importance de la décision américaine réside dans le fait qu’elle exprime la position d’un pays de la taille des États-Unis d’Amérique et qu’elle s’inscrit dans le cadre d’une forte dynamique positive que connait la question du Sahara marocain, à travers la démarche entreprise, jusqu’à présent, par vingt pays, et qui consiste à reconnaître la marocanité du Sahara en ouvrant des représentations consulaires dans les provinces du Sud du Royaume, a-t-il dit.
L’ambassadeur a rappelé ainsi que cette démarche a été également adoptée par les Etats-Unis qui ouvriront sous peu un Consulat général dans la ville de Dakhla, au Sahara marocain.
En outre, a-t-il signalé, tous les indicateurs montrent que cette tendance qui consiste à reconnaître la marocanité du Sahara à travers la mise en place de consulats dans les provinces du Sud du Maroc se poursuivra, notant que d’autres surprises pourraient se produire prochainement.
Cette dynamique est accompagnée d’un élan de développement majeur dans ces régions sur tous les plans et s’insère dans l’atmosphère générale qui entoure ce différend régional artificiel et les développements positifs que connait la région, a-t-il indiqué.
Le diplomate a de même souligné que ces développements mettent en évidence que la résolution définitive de ce conflit artificiel n’est plus qu’une question de temps, et qu’elle ne le sera certainement que dans le cadre de l’autonomie de ces territoires, sous la pleine souveraineté du Royaume du Maroc.
M. Grine a également mis l’accent sur la nécessité de «ne pas confondre l’accord sur la reprise des relations diplomatiques entre le Royaume du Maroc et Israël, conclu dans le cadre de la pleine souveraineté du Royaume et de l’indépendance de sa décision, d’une part, et sa position sur la question palestinienne, de l’autre».
«Les Palestiniens connaissent mieux que tout autre ce que signifie la Palestine pour Sa Majesté le Roi, le Gouvernement et le peuple marocains, et ce que le Royaume du Maroc a consenti pour cette cause comme devoir envers nos frères palestiniens et ce, depuis des décennies et jusqu’à aujourd’hui», a-t-il indiqué.
Le Royaume du Maroc était clair sur cette question, comme l’avait d’ailleurs souligné Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans son entretien téléphonique avec le Président palestinien, Mahmoud Abbas, que la position du Souverain sur la question palestinienne n’a pas changé, réitérant son appui à la solution des deux États comme base pour résoudre de façon durable cette question, relève le diplomate.