"A ce jour, l'initiative de Rabat est la seule véritable proposition sur la table pour résoudre le différend" écrit le média italien, rappelant que le Conseil de sécurité de l'ONU a consacré dans sa résolution du 30 octobre la prééminence de l'initiative d'autonomie proposée par le Maroc.
La revue italienne s'est attardée par ailleurs sur la décision américaine de reconnaitre la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara, notant que cette décision est, "d'un point de vue diplomatique, un tournant" dans le règlement de ce différend régional.
"En fait, Washington a officiellement reconnu la souveraineté de Rabat sur le Sahara, adhérant pleinement à la ligne de l'autonomie", souligne Insideover.
La publication rappelle, en outre, la conférence organisée le 15 janvier autour de l'initiative d'autonomie. "Une réunion à laquelle, à l'invitation de Rabat mais aussi du gouvernement des États-Unis, 40 pays au total ont pris part", relève le média italien, soulignant que les participants "ont exprimé une position favorable vis-à-vis du plan d'autonomie".
"Parmi ceux-ci, il convient de noter la présence de représentants de la France, des Émirats arabes unis, du Bahreïn, de l'Arabie saoudite, de la Jordanie, de l'Égypte et du Sénégal", souligne la même source.
Et de poursuivre : "c'était l'occasion d'expliquer en détail la proposition d'autonomie et les espoirs placés en ce plan" pour le règlement définitif du différend.
Insideover fait remarquer, d'autre part, que "l'affaire du Sahara est devenue de plus en plus centrale ces derniers mois en raison, entre autres, des alertes sur les dangers que représente le terrorisme jihadiste parmi les rangs des réfugiés contrôlés par le front polisario, à Tindouf en territoire algérien".
Dans une vidéo en novembre dernier, rappelle le média italien, un dirigeant séparatiste a exhorté les foules à frapper des cibles marocaines. La rhétorique et le ton utilisés semblaient dramatiquement similaires à ceux des jihadistes. Après tout, Adnan Abu Walid al-Sahrawi est de Tindouf, et il est considéré comme le chef de Daech au Grand Sahara, rappelle Insideover.