Dans une tribune publiée à l’hebdomadaire belge néerlandophone « Knack » dans sa dernière livraison, le diplomate marocain a expliqué que la décision des États Unis d'Amérique et leur appui à la proposition marocaine d’autonomie s’inscrivent dans une logique de solution et de rupture par rapport à un statut quo qui entretient la tension dans une région déjà confrontée à de multiples menaces.
Après avoir rappelé la genèse de ce conflit artificiel, notamment le rôle de l’Algérie et mis en exergue les efforts de paix déployés par le Maroc, M. Ameur a relevé que la résolution de ce conflit sur une base réaliste, équitable et de compromis est aujourd’hui la seule perspective pour construire un Maghreb solidaire et uni, devenu une nécessité pour les peuples mais aussi pour l’Europe face aux enjeux sécuritaires, migratoires, climatiques et de développement.
Il a souligné que l’initiative marocaine pour l’autonomie est une perspective équitable qui permet de mettre fin à un conflit qui n’a que trop duré, appelant toutes les volontés animées par les valeurs de paix, de stabilité et de progrès, et surtout les médias, à œuvrer et à encourager la solution par la voie du compromis.
«Dans le monde où nous vivons aujourd’hui, un conflit de quelque nature que ce soit devrait être réglé par la négociation et le compromis », a-t-il déclaré.
Rappelant dans le même contexte l’intervention pacifique des Forces Armées Royales pour débloquer le passage stratégique d’El Guerguarat au niveau de la frontière avec la Mauritanie, l’ambassadeur a précisé que le polisario, soutenu par l’Algérie, a déclaré la rupture du cessez-le-feu et, depuis, ne cesse de faire la propagande sur les réseaux sociaux d’une guerre virtuelle imaginaire que ni les Nations Unies ni la communauté internationale n’ont relevé.
Pour le diplomate marocain, il s’agit en fait d’une propagande destinée à la consommation interne des occupants des camps de Tindouf et de l’opinion publique algérienne pour camoufler les déboires successifs et l’impasse dans laquelle se trouvent les deux parties.
Et de conclure que «l’intransigeance et les positions extrémistes ne profitent qu’aux attiseurs de conflits et aux marchands de guerre».