Intervenant lors d'un séminaire virtuel organisé par l'Institut international péruvien de gouvernance sur le Sahara marocain, Mme Chavez Cossio a souligné que "des pays comme le Pérou ne doivent pas rester neutres et doivent soutenir la marocanité du Sahara, notant que le Maroc a fourni des mécanismes pour une solution pacifique au conflit artificiel autour de son intégrité territoriale, en l’occurrence le plan d'autonomie".
L'ancienne présidente du Parlement a ajouté lors de cette rencontre, marquée par la participation de l'ambassadeur du Maroc au Pérou, Amin Chaudri, que le Royaume a montré concrètement, à travers cette initiative, son attachement à des démarches pacifiques pour résoudre ce conflit, notant que le Maroc est "un allié du Pérou dans une région très complexe confrontée à de nombreux risques et menaces".
La présidente du Groupe d'amitié parlementaire Pérou-Maroc a également mis en avant les efforts déployés par le Maroc depuis plus de quatre décennies pour promouvoir le développement à tous les niveaux dans ses provinces du sud, soulignant que la "souveraineté légitime" du Maroc sur son Sahara procède de l'histoire et de la légalité internationale.
De son côté, le président de l'Institut péruvien de droit et des relations internationales, Miguel Angel Rodriguez MacKay, a affirmé que la solution pour ce différend régional est "garantie" par la proposition d'autonomie qui illustre la bonne volonté du Maroc et sa volonté de mettre fin à ce problème.
"L'autodétermination est une allégation que le polisario utilise pour tromper la population détenue dans les camps de Tindouf en Algérie et compromettre le processus mené sous les auspices de l'ONU en vue d’une solution à cette question", a-t-il noté.
M. Rodriguez MacKay a ajouté que le plan d'autonomie bénéficie d'un soutien international croissant et reflète la volonté du Maroc de résoudre ce conflit, rappelant la décision des États-Unis de reconnaître la souveraineté pleine et entière du Royaume sur son Sahara et d'ouvrir un consulat dans la ville de Dakhla, qui exerce principalement des missions économiques pour promouvoir les investissements américains et soutenir le développement socio-économique des provinces du sud.
L'universitaire péruvien, qui a déjà visité la ville de Dakhla, a relevé que le Maroc déploie de gros efforts pour jeter les bases d'un développement global dans une région centrale du continent africain, soulignant le rôle joué par le Royaume dans la stabilité de l'ensemble de la région.
A son tour, Martin Belaunde Moreira, ancien président de la Commission des relations extérieures du Parlement péruvien, a affirmé que "le Sahara fait partie intégrante du Maroc", notant que la proposition de Rabat d'accorder l’autonomie à ses provinces du sud s'inscrit dans le cadre de la pleine souveraineté du Royaume sur son Sahara et affirme son attachement à une solution pacifique à ce différend régional.