Organisée en partenariat avec la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR), le Policy Center for the New South et la Rabita Mohammadia des Oulémas, cette conférence se tiendra en présentiel pour un nombre très limité des intervenants et des participants, afin de leur garantir les conditions de prévention et de sécurité, et à distance en vidéoconférence, indique un communiqué de l'OMEV, notant que l’organisation de cette conférence intervient dans des circonstances particulières marquées par l’interaction de facteurs complexes qui caractérisent le phénomène du terrorisme depuis plus d’une décennie.
La crise sanitaire actuelle de Covid-19 a davantage compliqué la situation et accéléré le rythme des transformations entourant ce phénomène, ce qui va inévitablement engendrer des répercussions supplémentaires et créer des distorsions au sein des sociétés en affectant la vie économique, politique, intellectuelle ainsi que les perceptions de l’opinion publique sur les notions de la sécurité et de la paix, selon la même source.
Dans ce contexte, la tenue de cette conférence internationale annuelle sera l’occasion de débattre des mutations que connaît la scène terroriste dans toutes ses dimensions, précise le document, notant que la conférence servira également de base pour évaluer l’efficacité de la coordination régionale et internationale dans le domaine de la lutte contre le terrorisme.
De plus, la conférence permettra de mener une réflexion commune sur les moyens de rapprocher les points de vue des spécialistes, des experts de terrain et des chercheurs en vue d’explorer des scénarios pour faire face collectivement aux nouveaux défis du terrorisme et de l’extrémisme violent, indique l'OMEV.
Les travaux de la conférence démarreront par une session inaugurale générale qui sera marquée par les interventions de la Direction exécutive du contre-terrorisme des Nations unies, la Rabita Mohammadia des Oulémas, la DGAPR, le Bureau central des investigations judiciaires, le ministère de la Justice, l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture, ainsi que l’OMEV et le Policy Center for the New South.
Des sessions spécialisées se tiendront tout au long des trois journées portant sur "les évolutions des menaces terroristes : de nouvelles réponses à de nouveaux défis", "les nouveaux défis de la cybersécurité : de la propagande et du recrutement au ciblage des infrastructures", "Les évolutions idéologiques et dogmatiques de l’extrémisme violent et aux nouvelles formes des récits de l’extrémisme et au discours de haine", "les différentes expériences concernant le désengagement, la déradicalisation et la réhabilitation : approches, programmes et méthodes d’évaluation" et "les femmes et l’extrémisme violent : pour une nouvelle approche qui transcende les stéréotypes".
Des experts et praticiens qui interviennent sur les questions de terrorisme et d’extrémisme violent de différents pays interviendront lors de cet événement aux côtés d’institutions régionales et internationales, fait savoir l'Observatoire.