La vigilance et la mobilisation du peuple marocain resteront un bouclier sur lequel seront brisées les manœuvres désespérées visant à porter atteinte aux constantes et valeurs sacrées du Royaume, ont estimé les intervenants lors d'un webinaire organisé par l'Association Ribat Al Fath pour le développement durable, sous le thème "les causes sacrées du Royaume avant tout".
Le président de l'Association Ribat Al Fath, Abdelkrim Bennani, a affirmé que tous les Marocains, toutes composantes confondues, sont prêts à faire front commun contre tous ceux qui tentent de porter atteinte aux constantes du Royaume. "L'attachement à la Monarchie au fil de l'histoire du Maroc, a été de tout temps l'un des piliers qui ont soudé l'unité nationale", a-t-il indiqué, condamnant dans les termes les plus forts "l'attaque abjecte" d'une chaine de TV algérienne contre les institutions marocaines.
M. Bennani n'a pas manqué, à cette occasion, de fustiger les "nouveaux trompeurs" qui persistent à semer frustration et chaos dans la région, rappelant que l'idée de la fondation de l'Union du Maghreb arabe (UMA) a vu le jour au Maroc, laquelle perspective commune a été utilisée aujourd'hui comme prétexte par certaines parties en vue de s'attaquer au Royaume.
Pour le doyen de la Faculté de Droit de Rabat-Agdal, Farid El Bacha, la presse algérienne ou les attaques médiatiques des responsables algériens contre le Maroc ne sont que des "tentatives ratées" face aux coups répétitifs sur tous les plans que l'Algérie s'est vue infliger.
"Instaurer la modération, la paix et la coopération sont autant de déterminants qui ont permis au Maroc d'éviter des catastrophes", a soutenu l'universitaire, mettant en avant les acquis réalisés par le Royaume dans divers domaines grâce à une monarchie citoyenne, alors que le pays continue sur sa lancée aux niveaux politique, démocratique et de développement.
"La liberté d'expression ne peut pas s'exercer sans limites", sans pour autant en assumer la responsabilité juridique, politique, voire historique", a-t-il argué.
Le journaliste et écrivain Taieb Dekkar a de son côté indiqué que les grandes réalisations du Royaume constituent en même temps un "revers" pour ses ennemis, considérant que "l'attaque féroce et déplacée" de la TV algérienne "Echourouk" est un "précèdent dangereux" qui restera gravé dans la mémoire collective des Marocains.
"L'insolence envers les symboles du Royaume est une ligne rouge", a-t-il mis en garde, rappelant les actions de justice pour diffamation à l'égard de chefs d’État étrangers. "Chose malheureusement que l'Algérie n'a pas fait dans le cas du Maroc, mettant au placard la déontologie de la presse professionnelle", a-t-il déploré, tout en qualifiant "la presse algérienne d'appareil de propagande pour le compte de ses instigateurs".
Pour sa part, l'ex-diplomate et professeur dans plusieurs universités nationales et étrangères, Driss Koraich, a affirmé que le Maroc est un État-nation qui repose sur des constantes civilisationnelles ayant favorisé son rayonnement au niveaux continental et international.
Modérée par Abdelkamel Dinia et animée par des experts de renom, cette rencontre a été l'occasion de riposter aux derniers dépassements médiatiques algériens à l'égard des symboles de la Nation, ainsi que d'examiner certaines positions politiques adoptées par certains pays contre le Royaume.