Coorganisé par l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), cet atelier tend à débattre des défis et besoins multidimensionnels que rencontrent les travailleuses saisonnières qui partent travailler dans la cueillette des fruits rouges en Espagne, une fois de retour au Maroc.
Selon un communiqué conjoint, le débat sera aussi l’occasion pour présenter, pour la première fois, les résultats des trois rapports de l’étude sur l'autonomisation des travailleuses saisonnières participant au programme de migration circulaire entre le Maroc et l'Espagne.
Le premier rapport porte sur l’analyse de l’impact socio-économique du programme de migration circulaire sur les travailleuses saisonnières, leur famille et leur communauté et le deuxième sur l’identification et l’analyse des profils entrepreneuriaux chez les travailleuses et le diagnostic approfondi de leurs compétences et aptitudes à l’entrepreneuriat. Le troisième rapport concerne l’identification des marchés et secteurs porteurs d’opportunités d’entrepreneuriat féminin et la cartographie des mécanismes de financement.
Au-delà des diagnostics, cette rencontre tend à formuler des recommandations et des mesures concrètes visant à améliorer l’accompagnement des travailleuses saisonnières, notamment après leur retour au Maroc et pour réfléchir aux différentes stratégies qui permettront une meilleure synergie entre les différentes parties prenantes à ce sujet.
Plusieurs acteurs nationaux, régionaux et locaux concernés par la question de l’autonomisation des femmes seront au rendez-vous pour enrichir le débat, en plus des représentants d’établissements publics, d'associations de la société civile et d'organismes de financement. Aussi, la rencontre connaîtra la participation de plusieurs travailleuses saisonnières qui vont témoigner de leurs expériences.
La tenue de cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet IRTIQAA "Autonomisation des femmes travailleuses migrantes circulaires au Maroc", mis en œuvre en partenariat entre l’ANAPEC et l’OIM, grâce à l’appui financier du Fonds de l’OIM pour le développement (IDF). L’objectif est de contribuer à l’autonomisation des travailleuses saisonnières, à travers un programme d’autonomisation socioéconomique adapté à leurs besoins.