"Cette initiative historique marque indéniablement un nouveau chapitre glorieux du règne de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et dans la marche du Maroc vers un avenir meilleur", a déclaré M. Majid à la MAP en réaction à la mise en œuvre du grand chantier de généralisation de la protection sociale, dont la cérémonie de lancement a été présidée mercredi par SM le Roi Mohammed VI au Palais Royal de Fès.
Pour l’universitaire maroco-américain, ce grand chantier montre que le Souverain "place les citoyens marocains au premier plan de ses priorités en tant que Chef de la nation".
"Lancer un programme aussi important de protection sociale alors que l’économie est sous stress est tout simplement révolutionnaire", a estimé M. Majid, qui est également le directeur du Campus de Tanger de l’Université de la Nouvelle Angleterre et auteur de plusieurs ouvrages de politique et d’histoire.
Et d'ajouter que le Souverain, conscient que le meilleur capital du Maroc est ses citoyens, permettra à travers cette importante initiative aux personnes travaillant dans le secteur informel et autres catégories vulnérables, d'avoir une protection chômage et une assurance maladie.
"Alors que de nombreux pays tentent de résister à la crise, le Souverain pense au-delà de l'instant, planifiant le moment où le Maroc sortira de la pandémie et commencera à reconstruire son avenir avec le même enthousiasme et le même dynamisme qui ont caractérisé son action depuis son intronisation en 1999", a souligné Anouar Majid.
"Cette initiative historique constitue indéniablement un nouveau chapitre glorieux du règne de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et de la marche continue et imparable du Maroc vers un avenir meilleur, où riches et pauvres ont droit à une vie digne par leur travail et leur amour pour la patrie et son Souverain", a-t-il dit.
Et de souligner à cet égard que ce qui est remarquable à propos du Maroc - pays souvent classé parmi les Etats à faible revenu intermédiaire - est sa capacité à entreprendre des mesures audacieuses que seules les grandes puissances économiques et les pays riches peuvent se permettre.
"Cela montre que les réserves en liquidités dont vous disposez ou le montant de la dette que vous pouvez émettre ne suffisent pas à eux seul. Les pays ont besoin d'une vision et d'un fort sentiment de solidarité - chose que les Marocains ont en abondance - pour surmonter les moments difficiles. C’est un autre moment de notre histoire dont nous devrions être très fiers", a estimé l’universitaire maroco-américain.