Ce grand chantier, dont la cérémonie de lancement a été présidée mercredi par SM le Roi Mohammed VI, a l’ambition d'assurer une couverture universelle à tous les Marocains pour renforcer la résilience face aux crises de l'ampleur de l'actuelle pandémie de coronavirus, a ajouté dans une déclaration à la MAP, M. Dadush qui dispose d'une large expérience au sein de plusieurs instances internationales, notamment la Banque mondiale et l’Economist Group.
"Le financement de cette initiative me paraît raisonnable", a-t-il en outre souligné en évoquant le mode de financement de ce projet d'envergure, dont la gestion des programmes à l’horizon 2025 nécessitera, selon le ministre de l’Économie, des Finances et de la Réforme de l’Administration, Mohamed Benchaaboun, d'allouer un montant annuel total de 51 milliards de dirhams, dont 23 milliards financés par le budget général de l’État, de même qu'il requiert le lancement d’un ensemble de réformes structurelles parallèlement au développement de nouveaux modes de gestion, notamment ceux liés à la gouvernance des organismes de sécurité sociale.
Pour l'amélioration de l’efficacité du système de santé, "il est important que tous les Marocains soient couverts", a relevé l'expert français installé aux Etats-Unis, qui estime que l'accélération des socles de protection sociale est cruciale particulièrement en temps de crise.
Évoquant le volet important de l'ouverture du secteur de la santé aux compétences étrangères et à l’investissement étranger, M. Dadush a indiqué que "tout ce qui ouvre le Maroc aux connaissances internationales et à la concurrence internationale est une démarche qui est saine".
"Il est rassurant de voir que le Maroc continue à être dédié à une politique d’ouverture et d’apprendre le plus possible des meilleures pratiques" à l'international, a-t-il ajouté.
L'expert du PCNS n'a pas manqué enfin de souligner les avancées de la campagne de vaccination au Maroc qui permettra, selon lui, d'entrevoir plus vite une réouverture plus large de l'économie.