Dans des déclarations à la presse, après l'audience accordée par SM le Roi à M. Chakib Benmoussa, président de cette Commission, qui a présenté au Souverain une copie du rapport, les secrétaires généraux et les présidents de ces partis se sont félicités des conclusions de ce rapport, qui fait ressortir une panoplie de perceptions, de propositions et de recommandations concernant des domaines prioritaires au niveau du renouvellement du modèle de développement national.
Ainsi, le président du Rassemblement national des indépendants (RNI), M. Aziz Akhannouch, a affirmé que les Marocains "s’identifieront au contenu de ce rapport, à travers les perceptions, les perspectives et les piliers qu'il recèle", car ce document "reflète la vision d’avenir des citoyens et de la manière de restaurer la confiance dans les institutions".
M. Akhannouch a ajouté que son parti s’identifie également à nombre de principes contenus dans le rapport présenté devant SM le Roi.
Même son de cloche chez le Secrétaire général du parti Authenticité et Modernité (PAM), M. Abdellatif Ouahbi, qui a estimé que le rapport présenté par le président de la CSMD est porteur d'un ensemble de lignes directrices, de perceptions et d'idées qui montrent la capacité de cette commission à appréhender la situation socio-économique et à écouter tous les partis politiques.
Et de souligner que la commission est parvenue, "avec beaucoup d'intelligence collective", à présenter un rapport de projection de l’avenir du Royaume qui, "nous l'espérons, sera au niveau des aspirations du Souverain afin d'accomplir toutes les ambitions et objectifs fixés".
De son côté, le Secrétaire général du Parti de l'Istiqlal (PI), M. Nizar Baraka a affirmé que la présentation des conclusions de ce rapport à SM le Roi "constitue une occasion de souligner la nécessité d'opérer une rupture et réaliser des réformes structurelles pour restaurer la confiance des citoyens et transcender le problème des disparités sociales".
Il a souligné qu'à travers ce modèle de développement, il est évident qu'il existe une forte volonté d’opérer un véritable changement, de parvenir à un consensus national entre les forces vives du Maroc et de mettre en place un mécanisme de suivi, qui inspirera une confiance réelle chez les jeunes et les femmes à l’endroit de l'avenir de leur patrie.
Le Secrétaire général du mouvement populaire (MP), M. Mohand Laenser, a affirmé que le rapport de la CSMD ouvre des perspectives prometteuses pour le nouveau modèle de développement, en ce sens qu’il promeut un Etat puissant, des espaces territoriaux durables, la numérisation, la formation de haute qualité et l'élément humain.
Pour lui, ces piliers mobiliseront les Marocains, en particulier la jeunesse, qui se trouve ainsi dotée d'une position privilégiée, outre ses retombées en termes de réduction des disparités sociales et territoriales.
Dans le même ordre d’idées, M. Driss Lachgar, premier secrétaire de l'Union socialiste des forces populaires, a expliqué que "ce rapport fera l'objet d’échanges et de discussions entre les membres du parti et les citoyens", appelant à l'ouverture d'un dialogue national sur ses conclusions.
M. Lachgar a assuré que son parti va sans aucun doute interagir positivement avec le nouveau modèle de développement, qui constitue le levier du Maroc à l'horizon 2035.
A son tour, le secrétaire général du l'Union constitutionnelle (UC), M. Mohamed Sajid, a estimé que le nouveau modèle de développement constitue "le fruit d'un travail formidable réalisé par la CSMD avec la contribution de tous les acteurs nationaux, en tenant compte des attentes de toutes les composantes de la société marocaine, soulignant que ce modèle est aussi un plan d'action pour les années à venir afin de relever les défis de progrès" qu'affronte le Maroc.
De même, M. Sajid s’est dit convaincu que les contours de ce nouveau modèle de développement montrent que le Maroc regorge de grands potentiels de croissance, de prospérité et de progrès.
Pour le Secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS), M. Mohamed Nabil Benabdellah, le rapport présenté à SM le Roi comprend des axes de développement fondamentaux liés aux nouveaux objectifs économiques, à la force sociale nécessaire à la cohésion de la société et à l'ouverture à de nouvelles énergies et espaces.
Il a fait observer que ce rapport ouvre la voie à la mobilisation des ressources humaines, car elles sont au coeur de ce modèle de développement, dans les domaines de l'éducation, de l’encadrement du capital humain à tous les niveaux et de sa "mobilisation de manière démocratique".
Pour sa part, la Secrétaire générale du Parti socialiste unifié (PSU), Mme Nabila Mounib a déclaré que ce projet important "doit être soumis à un large débat et dialogue démocratiques dans notre pays, car, selon elle, nous vivons une phase délicate" marquée par une récession économique mondiale, une crise environnementale et des déséquilibres sociaux.
Mme Mounib a appelé à mettre en valeur les perspectives offertes par le nouveau modèle de développement afin de jeter les bases de réformes profondes qui consolideront les choix démocratiques et la mise en oeuvre de la régionalisation, ainsi que l'élaboration de politiques publiques au service de tous les citoyens afin de "construire un Maroc démocratique dans lequel est préservée la dignité de tous".
"Alors que nous sommes à quelques mois des échéances électorales, les parties politiques devraient s'inspirer des conclusions de ce rapport et mettre en œuvre son contenu, notamment en ce qui concerne l'aspect social", a indiqué, pour sa part, le SG du Mouvement démocratique et social (MDS), Abdessamad Archane, relevant que pour son parti, "ce rapport, auquel ont contribué les différentes formations politiques, constitue une feuille de route à laquelle nous devons adapter nos programmes dans l’optique de le concrétiser au service du citoyen marocain".
Le Secrétaire général du parti Unité et démocratie, M. Ahmed Fitri a salué le contenu du rapport, rappelant son parti avait soumis un mémorandum "important" à la CSMD, axé sur la nécessité de réduire les disparités sociales et de porter plus d’attention aux préoccupations de la population en matière d'éducation, de santé et d'emploi pour construire un avenir prospère pour le pays.
Une vision partagée par le secrétaire général du Parti vert marocain, M. Mohamed Fares, qui a souligné que son parti considère que le nouveau modèle de développement "placera le Maroc au même niveau des pays développés et aura des retombées sur les plans économique, social, culturel, environnemental et du développement durable".