Selon un communiqué du ministère de la Santé et de la Protection sociale, le diabète est un problème de santé publique mondial, multifactoriel et complexe, qui a atteint des proportions épidémiques inquiétantes, avec un impact social et économique croissant.
Vu le contexte particulier de la pandémie de la COVID-19, la situation est devenue plus problématique car la létalité liée à cette infection est significativement plus élevée chez les personnes porteuses de co-morbidités, notamment le diabète, du fait qu’elles sont susceptibles de développer des formes sévères de la COVID-19, relève le ministère.
Selon l’enquête nationale Stepwise, menée au Maroc en 2018 chez les personnes adultes, on estime que 2,7 millions sont diabétiques, dont 49% méconnaissent leur maladie et que 2,2 millions sont prédiabétiques, souligne le communiqué, ajoutant qu’à cela, il faudrait ajouter les 20.000 enfants atteints de diabète.
Le ministère de la Santé et de la Protection sociale prend en charge plus d’un million de diabétiques au niveau des établissements des soins de santé primaires, précise la même source.
A l’occasion de la Journée Mondiale du Diabète (14 novembre), le Ministère tient à rappeler que l’adoption d’un mode de vie sain peut retarder la survenue du diabète de type 2 voire même l’éviter, expliquant que ce mode de vie repose sur une alimentation saine et équilibrée, une activité physique régulière, en plus d’éviter de fumer.
Le diagnostic précoce du diabète est important chez les personnes à haut risque, car il permet une prise en charge rapide pour éviter les complications, alors que la prise en charge correcte du diabète évite le développement des complications graves et coûteuses et diminue la mortalité prématurée, insiste le ministère.
Et d’affirmer que le respect des mesures barrières contre l’infection au SARS-CoV-2 est primordiale (port de masque, distanciation physique, hygiène des mains et éviter les rassemblements) et que le vaccin offre une protection contre les formes grave de la COVID-19, notamment chez les malades atteints de maladies chroniques.
« Notre pays ne cesse d’accroître les investissements dans les soins et la prévention du diabète et de faire en sorte que toute personne atteinte de cette maladie puisse accéder aux soins dont elle a besoin », assure le communiqué, relevant que « la maîtrise du diabète dans notre pays est une responsabilité individuelle et collective, qui doit se traduire par des actions coordonnées et concertées ».