Dans un communiqué publié mercredi ayant sanctionné la réunion tenue le 21 avril sur le dérèglement climatique, la paix et la sécurité en Afrique, avec la participation du Maroc, le Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’UA «encourage les Etats membres à continuer à soutenir et à faciliter le travail des Commissions africaines sur le climat établies lors de la COP22 qui s'est tenue à Marrakech en 2016».
Le CPS de l’UA «encourage les Etats membres à continuer à soutenir et à faciliter le travail des Commissions africaines sur le climat établies lors de la COP22 qui s'est tenue à Marrakech, au Royaume du Maroc, en 2016 pour diriger la mise en œuvre de l'Accord de Paris, à savoir la Commission insulaire sur le climat, présidée par S.E. le Président Wavel Ramkalawan de la République des Seychelles; la Commission du Bassin du Congo, présidée par S.E. le Président Denis Sassou Nguesso de la République du Congo5; ainsi que la Commission Climat du Sahel, présidée par S.E. le Président Muhamed Bazoum de la République du Niger; ainsi que de veiller à ce que ces Commissions renforcent leur collaboration avec la Commission de l'UA», lit-on dans ce communiqué.
Le Conseil a également souligné la nécessité pour les Etats membres et les Communautés économiques régionales et les Mécanismes régionaux (CER/MR) de partager les expériences, les enseignements et les meilleures pratiques en matière de lutte contre les effets néfastes du dérèglement climatique, ainsi que de développer des synergies plus efficaces entre les entités locales, nationales, régionales et continentales concernées, afin de garantir une meilleure coordination des efforts visant à atténuer les effets néfastes du dérèglement climatique.
Le CPS de l'UA a en outre souligné l’importance de la mise en œuvre l'Accord de Paris sur le dérèglement climatique et le cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe, demandant les pays africains de s'associer au secteur privé, aux Organisations non gouvernementales (ONG) et aux Organisations de la société civile pour mettre en place des capacités nationales efficaces de résistance au dérèglement climatique, notamment dans le domaine de l'agriculture et pour développer des infrastructures intelligentes sur le plan climatique.
Le Maroc, rappelle-t-on, a été représenté à cette réunion par une délégation conduite par l’Ambassadeur Représentant Permanent du Royaume auprès de l’UA et de la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi.