Les mis en cause, interpelés lors d'opérations simultanées à Oujda, sont soupçonnés d'être impliqués dans la falsification de documents administratifs et bancaires qui seraient utilisés par des réseaux criminels pour l'obtention de visas permettant l'accès aux pays européens, indique un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).
Les perquisitions effectuées dans le cadre de cette affaire ont abouti à la saisie d’objets utilisés dans la falsification de documents, notamment un grand nombre de faux timbres et de faux cachets d'administrations publiques, d'entreprises privées et d'établissements bancaires, en plus d’un ordinateur, d’images photographiques et de copies de passeports et de pièces d’identité au nom d'autrui, selon la même source.
Les suspects ont été soumis à une enquête judiciaire sous la supervision du parquet compétent afin d’identifier les éventuelles ramifications de cette activité criminelle et d'interpeler tous les complices, conclut le communiqué.