Dans une déclaration à la presse à l’issue de sa rencontre avec M. Bourita, Mme. Soudan-Nonault a salué l’engagement de SM le Roi en faveur de la biodiversité, ajoutant que le Souverain était à l’origine de la proposition de création de trois Commissions africaines relatives aux changements climatiques pendant la COP22, à savoir la Commission climat pour la région du Sahel, la Commission climat du Bassin du Congo et la Commission climat des États insulaires.
En 2018, Sa Majesté a également participé au 1er Sommet des Chefs d’État et de Gouvernement de la Commission Climat et du Fonds bleu du Bassin du Congo, a-t-elle poursuivi.
Par ailleurs, la ministre congolaise a mis l’accent sur la nécessité de poursuivre cette "diplomatie climatique" et de renforcer les économies verte et bleue afin de réussir la transition énergétique, considérée comme une bouée de sauvetage face à l'urgence climatique actuelle.
Après avoir souligné l'importance des trois commissions réunies dans le même but, la coordinatrice technique de la Commission Climat du Bassin du Congo a noté que le Bassin, "qui est le deuxième poumon de la planète après l'Amazonie, est le premier espace environnemental en termes de séquestration du dioxyde de carbone".
Les marais du Bassin du Congo stockent à eux seuls "au moins 30 à 31 milliards de tonnes de ce gaz (CO2, ndlr), ce qui équivaut à trois années d'émissions de gaz à effet de serre sur l'ensemble de la planète".
Dans cette perspective, Mme Soudan-Nonault a argué que l'objectif de maintenir la température de la planète à 5°C ne peut être atteint sans prendre en compte la problématique du Bassin du Congo.