Dans un communiqué sanctionnant sa 14e session tenue au Caire, le Congrès a exprimé sa défense des intérêts nationaux légitimes des pays et des peuples arabes et son attachement à l'indépendance de la décision nationale dans les pays arabes.
"Il a également exprimé son refus de toutes les formes de pression, de chantage et de tentatives visant à imposer la subordination, face à la campagne ciblant la nation arabe de la part de certaines puissances mondiales, qui utilisent la liberté de la presse comme outil de pression et de chantage," a ajouté la même source.
Dans ce sens, le Congrès a affirmé sa pleine conscience de la nouvelle politique colonialiste menée par procuration par certaines parties, au profit de certaines puissances coloniales visant à fractionner les pays arabes à l'instar des cas du Yémen, de la Syrie, de la Libye, du Soudan et de la Somalie.
D'autre part, le Congrès a souligné l'impératif de consacrer la liberté de la presse et de garantir la sécurité des journalistes et préserver leur dignité afin de faire face aux défis sociaux, politiques et économiques majeurs que connaît la nation arabe, mettant l'accent sur la gravité des mutations profondes que connaît le secteur des médias et de l'information, et qui ont été accompagnées d'une hausse de la demande d'un contenu caractérisé par l'insignifiance, ce qui pose de grands défis nécessitant des réformes profondes.
Durant deux jours, le Congrès a été l'occasion de débattre du plan d'action de la l'Union pour les années à venir, de l'élection d'un nouveau Secrétariat général, des moyens de faire face aux effets négatifs de la pandémie de Covid-19 et de la crise en Ukraine sur la presse arabe, ainsi que des moyens de permettre à l'Union d'assumer son rôle effectif en défense de la liberté et des causes des journalistes et de la presse, ainsi que les causes arabes face aux mensonges et aux rumeurs qui entourent le monde arabe.