Dans un éditorial à paraître mardi au quotidien arabophone ''Al Itihad Al Ichtiraki'', il cite à l'appui les déclarations ces dernières semaines, entre autres, du Chancelier Autrichien, Karl Nehammer, des responsables Espagnols lors de la tenue à Rabat de la Réunion de Haut Niveau Maroc-Espagne, le Commissaire européen au voisinage et à l'élargissement, Oliver Varhelyi ou encore tout récemment la visite du Chef d’État-major des Armées des États-Unis d'Amérique, le Général d'Armée Mark Milley qui a déclaré que le ''Maroc est un pays stable dans un continent et une région en quête de stabilité''. Une allusion, selon l'éditorialiste, aux sphères imbriquées, en l'occurrence, le bassin méditerranéen, le Moyen-Orient, les pays du Sahélo-Sahariens et le continent africain.
Des déclarations qui rendent justice au Maroc et représentent autant de témoignages d'estime de la part de la communauté internationale pour le modèle marocain, un modèle que certaines puissances et mouvements opportunistes cherchent en vain à dénigrer dans leurs attaques répétitives, souligne-t-il, avant d'ajouter que la stabilité politique du Maroc est partie intégrante de l'efficience des institutions nationales, à tous les niveaux et dans les différents champs de leurs prérogatives, le résultat aussi d'un processus dédié entièrement à la réforme. Ce qui est, à ses yeux, très important puisqu'il convient de relativiser l'état de stabilité.
''Et pour cause, dans notre région et notre voisinage, on fait le distinguo aujourd'hui dans le vocabulaire politique entre paix négative et stabilité négative, d'une part, et stabilité positive et paix positive, d'autre part, surtout depuis le rapport 2019 de l'Indice Mondial de la Paix (Global Peace Index-GPI)'', fait-il remarquer.
Pour preuve, le directeur de publication du journal ''Al Itihad Al Ichtiraki'' fait état de ''l'existence de pays en proie à la déliquescence et de querelles intestines face auxquelles l’État s'appuie sur une stabilité négative pour asseoir sa domination sur les composantes de la société ou encore opte pour le despotisme au lieu et place d'une dynamique réformiste, voire peut-être révolutionnaire''.
''Pire, certains pays enterrent leurs sociétés dans l'antichambre de l'histoire, sombrant dans l'immobilisme et prolongeant ad vitam æternam les précédentes décennies sanglantes, ce qui représente le summum de la stabilité négative comme cela est le cas dans les régimes militaires''.
Et de conclure en notant que ''le Maroc n'est pas tombé dans le piège de la politique de l'impossible lors des grands chamboulements survenus dans le monde, notamment lors de ce qu'il est convenu d'appeler ''le printemps arabe'', étant l'un des rares pays ayant fait montre de courage et de clairvoyance face à leur histoire, leurs carences, leur passé, leurs couacs ainsi que leurs spécificités humaines et géographiques, tournant définitivement la page des exactions''.