Le Royaume plaide également pour un soutien politique et technique adéquat aux initiatives visant à faciliter les transferts monétaires, à l'instar du Forum de Rabat sur la réduction des coûts de transfert de Fonds de la diaspora africaine, a affirmé l’Ambassadeur Représentant permanent du Royaume auprès de l’Union africaine et de la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi.
M. Arrouchi qui conduit la délégation marocaine à la 22ème session de la COM2023, a souligné la nécessité de miser sur la croissance à long terme à travers des investissements à haut rendement dans l'éducation, la recherche et développement et des projets d'infrastructure.
La délégation marocaine a relevé l’importance de mettre en place des politiques budgétaires progressives notamment en termes d’impôts et de dépenses afin de faire reculer l’extrême pauvreté et revenir sur une trajectoire de croissance pré-pandémique, tout en mobilisant les recettes intérieures sans nuire aux personnes les plus pauvres et vulnérables, notamment à travers une augmentation progressive des impôts fonciers et les taxes sur le carbone et l’élargissement de l’assiette de l'impôt sur le revenus des personnes physiques et des sociétés.
Cette 55ème session, qui se tient en présentiel et par visioconférence, vise à renouveler l’attention et l’action sur la réduction de la pauvreté, des inégalités et d’autres facteurs qui rendent la population africaine continuellement vulnérable à ces fléaux.
La séance d’ouverture de cette session a été marquée par la confirmation des membres du Bureau de la 55eme Conférence, dont le Maroc en sa qualité de 2eme vice-président et l’adoption de l’ordre du jour et du programme de travail.
Cette session se penche sur le "thème de la cinquante cinquième session de la Commission économique pour l’Afrique", la Conférence commémorative Adebayo Adedeji 2023 sur "la Gouvernance, contrat social et développement économique en Afrique : rétrospective et projection dans l’avenir », les “politiques et interventions visant à favoriser la résilience et à réduire la pauvreté et les inégalités dans un contexte de chocs mondiaux”, les “Implications socio-économiques du changement climatique et possibilités de tirer parti du financement vert”, et “Tirer parti de la Zone de libre échange continentale africaine pour la résilience et l’inclusion économiques”.
La Conférence réunit des ministres des finances, de la planification et du développement économique des États membres africains, des gouverneurs de banques centrales, des entités du système des Nations Unies et des institutions financières panafricaines, des institutions universitaires et de recherche africaines, des partenaires au développement, des organisations intergouvernementales et d’autres parties prenantes clés.