Dans la déclaration finale adoptée à la clôture de cette 55ème session, les ministres africains des finances, de la planification et du développement économique ont exprimé leur plein soutien à la première Conférence politique de l'Union africaine sur la promotion du lien entre la paix, la sécurité et le développement, organisée en octobre dernier à Tanger.
La 55ème session de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique a réaffirmé son engagement à renforcer le lien entre la paix, la sécurité et le développement et exprimé leur plein soutien aux forums pertinents de l’Union africaine qui visent à promouvoir le lien susmentionné.
La COM2023 a entamé, lundi à Addis-Abeba, ses travaux avec la participation du Maroc.
L’Ambassadeur Représentant permanent du Royaume auprès de l’Union africaine et de la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi, a conduit la délégation marocaine à cette session placée sous le thème "Favoriser la reprise et la transformation en Afrique pour réduire les inégalités et les vulnérabilités".
Cette 55ème session qui s’est tenue en présentiel et par visioconférence, a été marquée par l’élection du Maroc au Bureau de la Conférence en sa qualité de 2eme vice-président et membre du Comité de Rédaction pour deux années.
Cette session s’est penche sur le “thème de la cinquante cinquième session de la Commission économique pour l’Afrique”, la Conférence commémorative Adebayo Adedeji 2023 sur "la Gouvernance, contrat social et développement économique en Afrique : rétrospective et projection dans l’avenir », les “politiques et interventions visant à favoriser la résilience et à réduire la pauvreté et les inégalités dans un contexte de chocs mondiaux”, les “Implications socio-économiques du changement climatique et possibilités de tirer parti du financement vert”, et “Tirer parti de la Zone de libre échange continentale africaine pour la résilience et l’inclusion économiques”.
La Conférence a réuni des ministres des finances, de la planification et du développement économique des États membres africains, des gouverneurs de banques centrales, des entités du système des Nations Unies et des institutions financières panafricaines, des institutions universitaires et de recherche africaines, des partenaires au développement, des organisations intergouvernementales et d’autres parties prenantes clés.