“Le Maroc est un partenaire très important pour nous afin de gérer la migration ensemble”, a insisté Mme Johansson lors d’un point de presse, dédié à la présentation du nouveau plan d’action de l’UE pour la gestion des routes migratoires en Méditerranée occidentale et en Atlantique.
Elle a, à cet égard, exprimé ses remerciements aux autorités marocaines pour leur “engagement très constructif” en matière de migration et de lutte contre la traite des êtres humains, soulignant que l'UE et le Maroc “entretiennent un partenariat solide et fiable en matière de migration”.
“Nous voulons soutenir les efforts du Maroc pour lutter contre le trafic d'immigrants et la traite des êtres humains”, a affirmé Mme Johansson, exprimant la disposition de l’UE d’appuyer ces efforts à travers ses agences et ses moyens.
Le nouveau plan d’action de l’UE pour la gestion des routes migratoires en Méditerranée occidentale et en Atlantique prévoit notamment d’œuvrer pour la prévention de la migration irrégulière par la lutte contre le trafic de migrants et la traite des êtres humains, particulièrement en mettant en œuvre le partenariat opérationnel de lutte contre le trafic de migrants avec le Maroc.
La Commission a présenté ce plan d'action dans la perspective de la prochaine réunion du Conseil ‘’Justice et affaires intérieures’’ des 8 et 9 juin et du Conseil européen des 29 et 30 juin.
En juillet dernier, Rabat et Bruxelles, conscients des nouveaux challenges du contexte international et des dangers que représentent les réseaux de passeurs et trafiquants d’êtres humains, avaient décidé de revigorer leur partenariat migratoire basé sur la responsabilité partagée, en posant les fondements d’un partenariat rénové.
L’UE, qui mesure l’effort colossal déployé par le Maroc, un ‘’partenaire stratégique et engagé’’ de l'UE, s’était engagée ainsi à œuvrer de concert avec le Royaume pour promouvoir un partenariat opérationnel en matière de lutte contre le trafic de personnes, lequel pourra couvrir notamment le soutien à la gestion des frontières, le renforcement de la coopération policière, y compris les enquêtes conjointes, la sensibilisation aux dangers de la migration irrégulière, ainsi que le renforcement de la coopération avec les agences de l'Union européenne chargées des affaires intérieures.
Les deux partenaires s’appuient notamment sur la Stratégie Nationale d'Immigration et d'Asile (SNIA), qui constitue aujourd'hui un modèle de gestion migratoire des plus avancés, tant sur le plan législatif qu'institutionnel.