Dans un éditorial, publié au quotidien portugais "Diário de Notícias", l'expert a souligné que cette reconnaissance n'est pas une surprise, compte tenu des fortes relations historiques entre les deux pays.
Selon lui, la décision de l'État d'Israël est venue s'ajouter à celles de puissances internationales, notamment les États-Unis d'Amérique, l'Espagne et l'Allemagne, qui ont reconnu la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud.
D'autre part, le directeur adjoint de la publication portugaise a estimé que le Maroc a toujours entretenu des relations distinguées avec les Marocains de confession juive, évoquant, à cet égard, la reconnaissance dans la Constitution de 2011 de la composante hébraïque comme un affluent de l'identité nationale.
Il a rappelé que le Maroc, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a réussi à réaliser une équation difficile, en apportant un soutien continu à la lutte des Palestiniens pour créer leur État et en faisant de la cause palestinienne une question centrale de sa politique nationale et internationale, d'une part, et en jetant des ponts avec des milliers de juifs marocains, de l'autre.
Lundi dernier, un communiqué du Cabinet Royal a indiqué que SM le Roi Mohammed VI avait reçu une lettre du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, annonçant la décision de son pays de reconnaître la souveraineté du Maroc sur son Sahara.
Le Premier ministre israélien a ajouté que cette position de son pays sera "reflétée dans tous les actes et les documents pertinents du Gouvernement israélien" et qu'elle sera "transmise aux Nations Unies, aux organisations régionales et internationales dont Israël est membre, ainsi qu’à tous les pays avec lesquels Israël entretient des relations diplomatiques".
Dans sa lettre au Souverain, le Premier Ministre israélien a informé qu’Israël examine positivement "l’ouverture d’un Consulat dans la ville de Dakhla", et ce dans le cadre de la concrétisation de cette décision d’État.