Cette cérémonie a été marquée par la présence de membres du gouvernement burkinabè, d’ambassadeurs, de représentants d’organisations interafricaines et internationales, de personnalités civiles, militaires et religieuses, et de membres de la communauté marocaine résidant au Burkina Faso.
Intervenant à cette occasion M. Slaoui a souligné que durant ces 24 dernières années, le Maroc a poursuivi avec sérénité et confiance son processus de développement sous le règne de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Il a ajouté que «l’engagement royal a consacré la voie promise qui a été réaffirmée à travers les actions et initiatives ainsi qu’une batterie de mesures visant à mettre en œuvre le Nouveau modèle de développement qui représente une feuille systémique permettant au pays d’assurer un développement en le portant au niveau supérieur d’ici à l’échéance 2035».
Le diplomate marocain a rappelé qu’au cours des deux dernières décennies, l’économie a occupé une place incontestable dans la gouvernance de Sa Majesté le Roi.
«Le pays s’est ouvert aux investissements étrangers, l’industrie marocaine est compétitive au niveau des écosystèmes pionniers de la construction automobile, de l’aéronautique, des chimies et parachimies et l’agroalimentaire », a-t-il affirmé.
M. Slaoui a salué, par la même occasion, les excellentes relations qu’entretiennent le Maroc et le Burkina Faso, qui puisent leurs fondements dans la solidité des rapports empreints d’amitié sincère, d’estime et de considération mutuelles liant les autorités et les peuples de nos deux pays frères et amis.
Il a exprimé l’entière solidarité du Royaume du Maroc avec le Burkina Faso dans ses efforts inlassables pour lutter contre le fléau du terrorisme et de l’extrémisme violent.
L'ambassadeur du Maroc a aussi rappelé qu’à la faveur de la tenue de la Commission mixte de Coopération, le quota de bourses d’études réservées au Burkina Faso a été revu à la hausse à compter de l’année universitaire 2023-2024 passant ainsi de 180 à 200, réparti entre les études universitaire et la formation professionnelle.
«Dans le même sillage et en application de l’Accord-cadre des bourses et des stages, l’Agence Marocaine de Coopération Internationale a mis à la disposition des professionnels burkinabè 50 bourses par an, leur fournissant ainsi des opportunités de bénéficier des Programmes de renforcement des capacités et de stages de perfectionnement répondant aux besoins du tissu socio-économique du Burkina Faso, ce qui porte le nombre total de ce programme de coopération à 250», a-t-il dit.
Le diplomate marocain a aussi évoqué l’entrée en vigueur définitive de l’Accord portant suppression de visa en faveur des détenteurs des passeports ordinaires marocains et burkinabè, signé au Maroc, le 23 octobre 2020, et ce, suite à l’échange de notes effectué entre les deux parties.
De son côté, le ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, chargé de la coopération régionale, Karomoko Jean Marie Traoré, a indiqué que la commémoration de cet anniversaire est l’opportunité, de revisiter ensemble, ce que le Burkina Faso et le Maroc ont bâti dans le cadre de l’amitié et de la coopération.
Il a transmis les chaleureuses félicitations du président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, affirmant que le peuple burkinabè apprécie positivement le parcours fait ensemble.
«Le Maroc s’inscrit dans le registre des modèles de coopération sud-sud dans ses rapports avec le Burkina Faso et nous pensons que c’est un modèle qui doit requérir la plus grande importance en tant qu’alternative pour notre pays », a-t-il souligné.