Dans une déclaration à la MAP, il a expliqué que le travail sur le football féminin et son développement a commencé il y a des années, notamment par la création d'un Championnat national bien organisé, et la prise en charge des salaires des joueuses et des arbitres, ce qui a largement contribué à améliorer le niveau de la compétition.
Cela a contribué à l’émergence d'une sélection qui a réussi à l’échelle continentale en devenant vice-championne de la Coupe d'Afrique des nations féminine, organisée au Maroc, avant de relever le défi de la Coupe du Monde parmi nombre d'équipes fortes, explique M. El Yazghi, ajoutant que le Maroc, qui pointe au 72e rang mondial, a pris le dessus sur la Corée du Sud (classée 17e) et la Colombie (25e).
Revenant sur le déroulement du match décisif contre la Colombie, le chercheur a noté que les joueuses de l'équipe nationale ont défié tous les calculs et ont cru en leurs chances de se qualifier pour les 8es de finale et ce jusqu'aux derniers souffles de la rencontre.
Les Lionnes de l’Atlas, a-t-il considéré, ont réalisé une performance plus qu’extraordinaire depuis le match contre la Corée du Sud. Une performance qui a fait oublier à tout un chacun la défaite essuyée lors de la première journée contre les Allemandes, doubles championnes du monde, où la confiance et l’expérience faisaient défaut.
En se qualifiant en huitièmes, les joueuses marocaines ont réalisé un véritable exploit puisqu’elles ont atteint le deuxième tour lors de leur toute première participation au Mondial, a fait valoir M. El Yazghi.
S’agissant du prochain match contre la France, le chercheur estime que "rien n'est impossible dans le football, même si les Bleues ont réussi à éliminer la redoutable équipe du Brésil".
Le dernier match contre la Colombie, conclut M. El Yazghi, a montré clairement que le Maroc dispose d’une équipe féminine solide qui n'avait qu'à croire en ses compétences pour porter haut les espoirs de tous les Marocains.