Dans la Déclaration du Maroc lors du débat général de la 78è session de l’AG de l’ONU, M. Hilale a réaffirmé la ferme condamnation du Royaume de l’autodafé d’un exemplaire du Saint Coran, "un agissement qui heurte les sentiments de plus d’un milliard de Musulmans de par le monde" et qui constitue une violation des droits de l’homme. Pour le diplomate, les pays concernés doivent prendre les mesures nécessaires pour prévenir de telles violations.
Il a également fait part de la “profonde préoccupation” du Maroc face aux dangers de la propagation continue du discours de haine, notamment à travers les réseaux sociaux”, relevant que ces discours fomentent les divisions au sein des sociétés et entre cultures et pays et favorise l'émergence de l’extrémisme violent.
Il a rappelé le message que Sa Majesté le Roi Mohammed VI a adressé aux participants au 9è Forum mondial de l'Alliance des civilisations des Nations Unies, qui a eu lieu à Fès les 22 et 23 novembre 2022. Dans ce message, le Souverain souligne: “Jamais notre civilisation n’a été aussi exposée, jamais le vivre-ensemble n’a été aussi menacé au quotidien; rarement l’Autre n’a été autant associé à la suspicion ou n’a été utilisé pour attiser la peur et fomenter la haine”.
Pour lutter contre le discours de haine, a relevé M. Hilale, le Maroc a présenté, à l’Assemblée générale de l’ONU en juillet dernier, une résolution adoptée à l’unanimité des Etats membres, qui condamne l’autodafé des Livres saints et qui considère, pour la première fois, ces actes comme des violations du droit international. Cette résolution appelle également le Secrétaire général des Nations Unies à organiser une première conférence sur le discours de haine en 2025, a-t-il ajouté.
L’ambassadeur a, de même, indiqué que le Maroc, conscient de l’importance du rôle que le sport joue dans le rapprochement entre les nations et la promotion de la culture de paix et de tolérance, a présenté une candidature conjointe avec l’Espagne et le Portugal pour organiser la coupe du monde de football de 2030.
Il a rappelé que pour Sa Majesté le Roi Mohammed VI, cette candidature "sans précédent dans les Annales, tend une passerelle entre deux continents et deux civilisations: l’Afrique et l’Europe, et rassemble les deux rives de la Méditerranée. Elle incarne de fort belle manière l’ambition qui anime les peuples de la région d’avancer ensemble vers plus de collaboration, d’entente et de communion".