Mme Fettah a eu également des discussions avec M. Makhtar Diop, directeur général de la Société financière internationale (SFI), qui tiendra sa réunion annuelle également à Marrakech (12-14 octobre) parallèlement à ce conclave d’envergure.
Cette série d’entretiens a servi d’occasion “d’abord pour leur présenter le programme d’urgence lancé sur Hautes instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour le relogement des sinistrés et la prise en charge des catégories les plus affectées par le séisme d’Al Haouz, ainsi que le programme ambitieux destiné à la reconstruction de cette région d’un budget prévisionnel global estimé à 120 milliards de dirhams sur une période de cinq ans”, a indiqué Mme Fettah dans une déclaration à la MAP.
“Sur Hautes instructions de SM le Roi, les autorités marocaines ont apporté une solution immédiate et organisée aux populations affectées pour répondre aussi bien à leurs besoins immédiats que ceux sur le moyen-terme”, a ajouté la ministre.
Evoquant les prochaines assemblées annuelles, Mme Fettah a affirmé que les institutions financières internationales sont “très heureuses” de tenir leurs réunions à Marrakech.
“Marrakech est prête à accueillir dans les meilleures conditions ce grand évènement international”, a assuré la ministre, relevant que ses entretiens avec les dirigeants du FMI et de la Banque mondiale ont permis de faire le point sur les grandes thématiques qui seront débattues à Marrakech.
“C’est un moment fondamental pour le continent africain, où les défis sont multiples, notamment le changement climatique, la sécurité alimentaire, la santé et les tensions géopolitiques”, a-t-elle souligné, formant le voeu de voir les Assemblées annuelles au Maroc contribuer à apporter “de véritables solutions à la hauteur des défis de l’heure”.
Ce rendez-vous d’envergure rassemblera les délégués des 190 pays membres du FMI et de la Banque mondiale, dont les dirigeants du secteur public (banques centrales, ministères des finances et du développement, parlementaires) et du secteur privé, ainsi que des représentants d’organisations de la société civile et des experts issus des milieux universitaires.
C'est la première fois en 50 ans que ces Assemblées se tiennent sur le continent africain.