Ces rapports contribuent à la réalisation des objectifs de développement des Etats et à la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), ont relevé les intervenants lors de ce panel, ajoutant que les pays sont capables de réduire ces émissions sans impacter leurs programmes de développement, via la mise en place de politiques appropriées et la mobilisation de davantage de financements.
Ces documents aident la Banque mondiale à identifier les projets avec le meilleur impact sur le niveau de vie de la population, a indiqué le conseiller senior sur le changement climatique à la BM, Stéphane Hallegatte.
Il y a deux ans, l'institution financière a entamé des opérations de diagnostic dans chaque pays afin d’examiner l’action des Etats pour atteindre leurs objectifs de développement et booster leurs économies, en tenant compte des effets des changements climatiques que connaît la planète, a-t-il confié.
L'une des raisons derrière ces opérations de diagnostic est d’identifier les priorités de chaque pays et les variables à même d'améliorer la vie des personnes, renforcer leur résilience et réduire les émissions de GES, a-t-il précisé.
Les travaux des Assemblées annuelles de la BM et du FMI se poursuivent à Marrakech jusqu'au 15 octobre, avec la participation du gotha mondial de l'économie et de la finance, dans le but d'examiner les principaux enjeux liés aux financements des économies, à la croissance économique et aux changements climatiques.