Ce programme aura des retombées sociales tangibles, en particulier en termes d’encouragement de la scolarité des enfants et d’amélioration de la situation des catégories vulnérables, notamment les personnes âgées et en situation de handicap, a indiqué M. Nouhi dans une déclaration à la MAP.
Pour ce professeur des finances et des politiques publiques, le programme d’aide sociale directe, qui couvrira une partie des dépenses sociales nécessaires à ces catégories, aura également un impact positif sur le plan économique à travers la création d’une dynamique économique et la constitution d’un important capital humain.
Ce programme constitue une étape marquante dans l’histoire de la gestion des politiques publiques au Maroc en ce sens qu’il permettra de protéger les catégories vulnérables et de promouvoir leurs conditions de vie, tout en leur facilitant l’accès aux différents services publics à travers une approche basée sur l’efficacité, la bonne gouvernance, la transparence, la convergence des politiques sociales et l’actualisation des données, a-t-il soutenu.
De ce fait, a-t-il souligné, ce programme permettra de consacrer une politique de développement efficace qui contribue à améliorer le niveau de la croissance économique.
M. Nouhi a, en outre, relevé que le gouvernement s’emploie à traduire dans les faits cette vision Royale à travers des mesures concrètes, dont l’adoption du Registre Social Unifié en tant que mécanisme électronique permettant d’enregistrer les familles et de les noter selon des indicateurs économiques et sociaux précis pour faciliter l’opération de ciblage et la rendre plus efficace et plus équitable.
Dans Son discours d’ouverture de la première session de la troisième année législative de la 11ème Législature, SM le Roi Mohammed VI a annoncé qu’il sera procédé à l’opérationnalisation du programme d’aide sociale directe en fin d’année.
La mise en œuvre du chantier d’aide sociale directe nécessitera un budget de 25 milliards de dirhams (MMDH) au cours de l’année 2024, pour atteindre 29 MMDH annuellement à partir de l’année 2026.
A ce budget, s’ajoutent 10 MMDH alloués annuellement par l’Etat pour la généralisation de la couverture maladie obligatoire aux familles pauvres et en situation précaire, soit environ 40 MMDH d’ici 2026.