Dans une déclaration à la MAP, M. Karraki a souligné que l’État est le principal garant des besoins fondamentaux du citoyen, notant que l’aide directe représente une sorte de contrat, propre à l’État moderne, notamment celui dont les politiques publiques se fondent sur la dimension sociale et la dignité du citoyen.
Dans le même sens, il a ajouté que ce programme, prévu pour la fin de l'année, épargnera les citoyens de tout autre aide, en particulier celle qui porte préjudice à la dignité humaine, précisant qu’il s’agit d’une approche civilisationnelle qui procure aux citoyens un sentiment de fierté et de sécurité, que seul l’État peut leur garantir.
L’aide directe, a-t-il poursuivi, a pour but d’élever le niveau des personnes en situation de vulnérabilité et vient aussi consolider les fondements de l’Etat social et les droits économiques de l’Homme.
Le professeur a évoqué, dans ce cadre, le nouveau modèle de développement et toutes les approches en vigueur, qui constituent des nouvelles relations basées sur un nouveau concept de contractualisation et dont les caractéristiques émergent à plusieurs niveaux.
Les données disponibles dans le Registre social unifié vont contribuer à un mettre en place un diagnostic précis des principaux besoins au niveau social, a-t-il relevé.
Durant la crise du Covid-19, le Maroc a procédé à un examen approfondi qui lui a permis d’appréhender les besoins de la société et le manque observé au niveau social, ainsi que le nombre de personnes se trouvant dans le besoin, a-t-il conclu.