Le Royaume "s'est engagé, depuis l’accession de Sa Majesté le Roi Mohammed VI au Trône de Ses glorieux ancêtres, à accorder la plus haute importance au développement humain et au développement économique, et à tout ce qui est susceptible de faire du Royaume un pays producteur de richesses économiques dans les domaines commercial, industriel, culturel, sportif et spirituel", a souligné M. Guennoun dans une déclaration à la MAP.
Dans ce contexte, M. Guennoun, également avocat, a évoqué les différentes mesures et initiatives prises par le Royaume ces dernières années, sous la conduite éclairée du Souverain, en vue de consolider et consacrer les fondements de l'État social, à l’instar du lancement de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) et de l’élaboration du Rapport du cinquantenaire en 2005 permettant ainsi au Maroc de fixer un agenda susceptible de garantir une vie décente aux Marocains et d’en faire son objectif principal, en plus de l'adoption du Régime d’assistance médicale (RAMED) en 2012 et d'autres initiatives et projets sociaux.
Aux yeux de l’analyste politique, de tels chantiers ont des répercussions positives sur un ensemble de secteurs et domaines vitaux, d'autant plus que le Maroc s'apprête à organiser et accueillir de grands événements internationaux comme la Coupe d'Afrique des nations en 2025 et la Coupe du monde en 2030, aux côtés de l'Espagne et du Portugal.
S’arrêtant sur le Programme d’aide sociale directe, il a expliqué que le Maroc a mis en place un cadre juridique pour ce chantier, à savoir la loi-cadre relative à la généralisation de la protection sociale, adossée au Registre social unifié (RSU) afin qu’"il n’y ait aucune ambiguïté dans son application et sa mise en œuvre".
Tout en rappelant que le RSU est un recensement électronique et numérique et une plateforme nationale et régionale susceptible d’identifier les groupes cibles et les groupes bénéficiaires, l'analyste politique a souligné que l’opération d’aide sociale directe "sera fondée principalement sur l'efficacité, la clarté, le rapprochement de l'administration du citoyen et la numérisation afin que toutes les catégories puissent bénéficier des aides qui leur sont allouées".
Le Royaume du Maroc "poursuit la mise en œuvre de ce Chantier Social Royal sur lequel se penchent le gouvernement et le parlement sur Hautes Instructions Royales, afin qu'il y ait d'abord une réserve stratégique pour toutes les régions, et pour réaliser le développement territorial entre les catégories sociales pauvres et riches tout en préservant la classe moyenne".