Paraphée respectivement par Mohamed Zaari, directeur général de la Fondation Zakoura, et Mme Nadia Babrahim, présidente de l’AIHM, cette convention traduit l’ambition des parties signataires de renforcer leur coopération pour former et accompagner les femmes sélectionnées dans la création de projets d’héliciculture contribuant ainsi, au développement socio-économique et durable.
Le projet objet de ladite convention se décline en trois axes majeurs à savoir : une formation technique approfondie en héliciculture, des formations transversales axées sur la mise à niveau, le développement personnel et les activités génératrices de revenu, et la création ou renforcement de deux coopératives dans la région.
Aux termes de cette convention, les deux parties se sont mises d’accord pour développer un partenariat gagnant- gagnant, renforcer les capacités des femmes rurales en situation de vulnérabilité en les initiant à différents métiers de l’héliciculture, et à les accompagner vers l’emploi formel et l’entrepreneuriat, et à organiser des journées de formation, d’information, et de sensibilisation autour de l’héliciculture.
Elles ont décidé de même de créer conjointement des projets d’élevage d’escargots et d’assurer l’accompagnement des projets montés par les femmes dans ce domaine.
La Fondation Zakoura s’engage à mettre les ressources nécessaires pour une bonne gestion des projets dans le cadre budgétaire établi et à acquérir auprès de l’AIHM les équipements conformes aux normes internationales en la matière.
Quant à l’AIHM, elle s’engage, entre autres, à mettre à la disposition des femmes un espace de formation et un terrain pour la réalisation de projets d’héliciculture, à fournir une formation théorique et pratique complète en héliciculture et à accompagner les femmes bénéficiaires pour bénéficier à bien leurs projets, faciliter l’accès des femmes à la transformation et la commercialisation des escargots.
Dans une déclaration à la MAP en marge de la cérémonie de signature de cette convention, Mme Babrahim, a loué l’importance de ce partenariat à même de générer un impact positif sur les femmes issues de la province d’Al Haouz, notant que cet accord ambitionne de garantir l’intégration socio-économique des femmes rurales via des projets d’héliciculture destinés in fine, à améliorer leur situation et à garantir leur autonomisation financière.
Et de poursuivre que l’AIHM a réussi cette année à drainer plus de 100 femmes qui adhéreront à ce projet de manière directe dans la perspective de faire adhérer d’autres, notant que l’élevage d’escargot est un projet ambitieux à même de garantir un véritable décollage en la matière à l’échelle nationale et à servir de modèle de passage de l’élevage pur et simple à la promotion des produits dérivés.
"L’AIHM accompagne les femmes dans le domaine de l’héliciculture afin de parvenir à l’industrialisation de manière à ce qu’il soit le premier produit hélicicole du genre dans la province d’Al Haouz, dans l’optique de conquérir les marchés national et mondial", a-t-elle conclu.
M. Zaari, a, dans une déclaration similaire, rappelé que ce partenariat vise à sensibiliser les femmes rurales sur ce projet générateur de revenu et de leur permettre de renforcer leurs capacités, et acquérir les compétences nécessaires pour concrétiser leurs projets en héliciculture, notant que la finalité étant de leur permettre de réaliser leur autonomisation financière et leur insertion socioéconomique.
Ce projet s’insère dans le cadre de la stratégie de la Fondation qui accorde un intérêt particulier à l’autonomisation des femmes en milieu rural, a-t-il enchainé. "Nous accordons un intérêt particulier aux femmes notamment, en milieu rural à travers la formation et l’accompagnement afin qu’elles puissent développer leurs projets et améliorer leurs revenus pour être plus productives et avoir une meilleure situation sociale", a-t-il conclu.