Les participants à cette rencontre, organisée à l'initiative du département d'histoire de la faculté polydisciplinaire de Taza et du centre afro-méditerranéen de réflexion et d'études juridiques et socio-économiques en partenariat avec le conseil provincial de Taza sous le thème "Le Sahara marocain entre histoire et droit", ont indiqué que la légitimité juridique et historique du Maroc sur son Sahara est consacrée par des preuves juridiques et des documents historiques.
Dans ce cadre, le vice-doyen de la faculté polydisciplinaire de Taza, Abdelouahed Boubria, a souligné l'importance du renforcement du plaidoyer en faveur de l'intégrité territoriale du Royaume à travers la mobilisation des intellectuels et des élites en informant les citoyens sur la question nationale en termes d'histoire et de droit de manière à contribuer à l'émergence d'une génération capable de porter la responsabilité historique de la défense de l'unité et de l'intégrité territoriale du Royaume.
De son côté, le journaliste et militant politique algérien, Oualid Kebir s’est félicité de l'adoption de la récente résolution du Conseil de sécurité de l'ONU sur le Sahara marocain qui définit les paramètres pour résoudre cette question, soulignant, par la même occasion, la nécessité de trouver "une solution politique à la question du Sahara marocain qui n’a que trop duré et qui entrave l'édification de l’Union du Maghreb".
Le chef du département d'histoire à la faculté de Taza, Ahmed Icherkhane a expliqué que les liens juridiques et historiques entre le Maroc et son Sahara sont confirmés par des arguments juridiques et des documents historiques, dont le jugement de la Cour internationale de Justice et les textes du serment d'allégeance, qui est considéré comme un pacte entre la nation et les sultans et Souverains de l'État marocain.
Il a poursuivi que les liens entre le Maroc et ses régions du sud sont également confirmés par la généalogie, étant donné que la plupart des tribus sahraouies sont liées aux Idrissides (Machichiyine, Aroussiyine et Sbaâyine).
Le programme du colloque comprenait des débats sur deux axes : «Le Sahara marocain et la légitimité historique» et «La légitimité juridique de la souveraineté du Maroc sur les provinces du sud".