Dans une déclaration à la MAP, M. Cilliers, fondateur de l'Institut d’Études de Sécurité (ISS) de Pretoria, a soutenu que «le processus de démocratisation au Maroc a beaucoup progressé avec l’accession du Souverain au Trône, comme en atteste d’ailleurs l’adoption de la Constitution de 2011».
Il a ainsi affirmé que la Constitution du Royaume a fourni une nouvelle base pour une avancée majeure des droits de l'Homme dans le pays, garantissant de la sorte une protection renforcée des libertés et favorisant un environnement propice à l'épanouissement de tous les citoyens.
De même, M. Cilliers a fait constater que le Maroc a réalisé des progrès constants dans divers autres domaines, notamment la lutte contre la pauvreté, la promotion des droits des femmes et la diversification de l’économie, entre autres.
Par ailleurs, l’expert sud-africain a signalé que compte tenu du rôle actif que joue le Maroc au sein de l'Union africaine (UA), son élection à la tête du CDH de l’ONU constitue immanquablement un atout majeur pour défendre les intérêts des pays africains.
Le Royaume du Maroc vient d’être élu brillamment à la Présidence du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies pour l’année 2024, lors d’un vote tenu mercredi à Genève.
Sur les quarante-sept membres du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies, 30 ont appuyé la candidature du Maroc, face à celle de l’Afrique du Sud, qui n’a recueilli que 17 votes, indique le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger dans un communiqué.