Ce Service, le deuxième du genre au niveau de la ville, a été inauguré lors d’une cérémonie rehaussée par la présence, notamment du wali de la région Marrakech-Safi, gouverneur de la préfecture de Marrakech, Farid Chourak, du Préfet de police de Marrakech, Said Aloua, des cadres supérieurs, officiers et fonctionnaires de la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN), ainsi que d’autres personnalités et ce, à l’occasion de la célébration de la Journée nationale de la sécurité routière (18 février).
La mise en place de ce nouveau service flambant neuf et doté des ressources humaines et équipements logistiques nécessaires, s’inscrit dans le cadre de la mise en application des directives de la DGSN prônant une véritable politique de proximité et la lutte efficace contre l’hécatombe des routes.
A travers cette structure, la DGSN ambitionne de rapprocher davantage l’administration des citoyens et de tirer vers le haut la qualité des multiples services à fournir aux personnes concernées.
La mise en place de cette structure intervient également dans le sillage de la volonté de la DGSN d'atténuer la pression sur l’ancien Service des accidents de la circulation qui couvre un territoire très large, d’accélérer la cadence des interventions sur le terrain et par voie de conséquence, d’améliorer le rendement de ce Service, en termes d’efficacité et de célérité.
En d’autres termes, la finalité étant de parvenir à réaliser des interventions au moment opportun, en cas d’accident de circulation et le déclenchement des procédures y afférentes dans les délais juridiques impartis.
Au-delà de sa mission coercitive, le Service des accidents de la circulation joue un rôle important en termes de sensibilisation et de conscientisation des usagers de la route et ce, à travers les réunions de travail tenues avec les associations de la société civile et les organisations professionnelles du transport public.
Le Service des accidents de la circulation assure aussi une mission technique qui consiste en la détermination des « points noirs » de la circulation au niveau de sa zone de compétence, et l’identification des points nécessitant une mise à niveau et un réaménagement de l’infrastructure routière ou signalétique.
Cette mission est réalisée à travers l’élaboration par ce Service de rapports à soumettre aux commissions régionales de sécurité routière, avec à la clé une batterie de recommandations à l’effet de procéder à l’aménagement de nouveaux circuits routiers pour alléger la pression sur certaines zones, ou encore l’amélioration de la signalisation routière au niveau des points identifiés qui connaissent un déficit en la matière.
Dans une déclaration à la MAP à cette occasion, le commissaire principal de police, Mohamed Seraj Al Andaouloussi, Chef du Service des accidents de la circulation Guelliz, a fait savoir que l’initiative de la création de ce nouveau service, le 2è du genre, s’insère dans le cadre de la stratégie de la DGSN, sous la supervision du Directeur Général de la Sûreté Nationale, visant à rapprocher l’administration du citoyen, à moraliser le service sécuritaire et à améliorer la qualité des prestations fournies au citoyen.
La finalité étant d’être au service du citoyen, à travers l’accélération du rythme des interventions, la réalisation de PV dans les délais impartis et l’atténuation de la pression sur l’ancien service qui opère sur un large territoire (90.000 citoyens), a-t-il enchaîné, mettant en relief le travail accompli par cette structure, en étroite collaboration avec d’autres services pour lutter efficacement contre ce fléau et ce, dans le cadre de la mise en application de la stratégie nationale de la sécurité routière.
Les éléments de la brigade de circulation jouent également un rôle important en matière de prévention, à travers les campagnes menées sur la voie publique, l’identification des contraventions, l’engagement au respect strict du Code de la route et la sensibilisation des usagers de la route, a expliqué M. Al Andaloussi, rappelant le nombre conséquent de motocyclistes au niveau de la ville de Marrakech qui demeurent la catégorie la moins protégée d’où, l’importance cruciale de la campagne de contrôle, de sensibilisation et de conscientisation menée à cet effet.
De son côté, Khalid Rafik, Commandant de Paix Principal, Chef de la Salle de Commandement et de Coordination à la Préfecture de Police de Marrakech, a relevé qu’en application de la stratégie de la DGSN, à travers la création d’un nouveau Service dédié aux accidents de la circulation pour faire face de manière efficace à ce fléau, la Salle de Commandement et de Coordination contribue de manière remarquable à cet effort noble.
« Notre mission consiste donc, à suivre la situation de la circulation sur le terrain, via des caméras implantées au niveau des boulevards et des carrefours enregistrant un flux dense et permanent ou dans les zones connaissant des encombrements, pour alerter au moment opportun sur la survenue d’un accident de la circulation et mener, en étroite coordination avec les services concernés, les interventions nécessaires », a-t-il conclu.
A noter que dans le cadre de la campagne de sensibilisation et de conscientisation baptisée « Safe Moto », lancée dans le cadre de la stratégie « Marrakech, capitale de la sécurité routière », le nombre de motocyclettes contrôlées, durant la période allant du 12 au 16 février, s’est établi à 29.727, dont 4005 au niveau du District de police Médina- Guelliz, 3367 à Sidi Youssef Ben Ali, 4809 à Ménara, 4504 à Mhamid et 3745 dans l’ancienne médina, selon les données de la préfecture de police de Marrakech.
Le nombre de cyclomoteurs faisant l’objet de contraventions s’est chiffré, quant à lui, à 15.163 durant la même période, dont 2050 au niveau de Guelliz- Médina, 1609 à Sidi Youssef Ben Ali, 2057 à Ménara, 2176 à Mhamid et 1897 dans l’ancienne médina.
Quelque 1872 motocyclettes ont été également saisies et déposées à la fourrière municipale, précise la même source.