La cérémonie de clôture de cette manifestation culturelle, qui a coïncidé avec le début du mois sacré du Ramadan, a été marquée par une grande soirée artistique lors de laquelle le public et les visiteurs ont été transportés vers des univers musicaux qui reflètent l’esprit de cette édition.
Le public venu nombreux dans la salle de concert du centre ville, a été gratifié par un florilège de chants et de musiques lors de cette soirée, ayant démarré avec le groupe féminin "Bnat El Ghiwane" qui ont plongé les festivaliers dans le répertoire des "Ghiwane" en interprétant des chansons intemporelles telles que "Siniya" et "Ghir khoudouni".
La chanteuse et joueuse de marimba angolaise Té Macedo et son groupe ont également diverti le public avec des chansons du patrimoine angolais présentées dans un cadre musical authentique.
La foule s'est déchaînée lorsque le chanteur du Madih, Maître Mohamed Baia est monté sur scène avec sa voix puissante et son accent Hassani suave.
Le public a aussi admiré la prestation prestation gnawa de la jeune artiste Asmaa Hamzaoui et son groupe "Bnat Timbouktou", qui ont plongé l’audience dans un profond état de transe grâce aux mélodies du guembri.
La soirée s'est terminée avec le groupe local "M’hamid Band", qui a gratifié le public d'un ensemble de chansons restituant le patrimoine oral local dans une forme musicale contemporaine, où les paroles se marient aux rythmes.
Plus tôt dans la journée, un colloque a été organisé sur le thème "Le soufisme chez les nomades de la Vallée du Drâa à travers les arts du chant" et un match d'exhibition de hockey sur sable.
Depuis ses débuts en 2004, le Festival international des nomades s'est érigé en un véritable printemps culturel nomade, catalysant l'expression, la préservation et la célébration des riches traditions nomades.
Ce festival qui rassemble les communautés nomades contribue au développement économique de la région et joue un rôle fédérateur essentiel, en créant un espace de dialogue et d’échanges unique entre populations d’horizons divers.